Boomerang est le téléfilm diffusé ce mercredi 5 octobre sur France 2. Corinne Masiero incarne une salariée qui va tout faire pour rendre justice à sa collègue agressée sexuellement. Un sujet qui touche particulièrement l’actrice.

France 2 diffuse Boomerang, ce mercredi 5 octobre, à 21h10. Ce téléfilm relate l’histoire d’une jeune ouvrière d’imprimerie, incarnée par Tiphaine Daviot, qui est agressée par l’un de ses collègues. Plusieurs de ses salariés, emmenés par Louise, interprétée par Corinne Masiero, vont se mobiliser pour lui rendre justice. Si ce téléfilm n’est pas tiré d’une histoire vraie, c’est cependant un sujet qui touche particulièrement Corinne Masiero puisque la comédienne a, elle-même, été victime d’agressions sexuelles. Il y a quelques semaines, elle a d’ailleurs dévoilé dans un documentaire, qu’elle avait été victime d’inceste lorsqu’elle était enfant.

Le tournage de Boomerang n’a évidemment pas été évident pour Corinne Masiero qui a confié qu’il avait réveillé des choses en elle. "Il y a eu des larmes de douleur [sur le tournage], de soulagement et de partage avec l’équipe, qui ne s’attendait pas à ça, parce qu’on était en train de travailler. Ils ont senti cette souffrance, même si elle n’était pas dite avec des mots", a confié celle qui incarne le capitaine Marleau dans une interview accordée à Télé-Loisirs. Un téléfilm que la comédienne voit également comme un acte militant qui permet parfois à certaines victimes de libérer leurs paroles : "Une œuvre artistique peut créer un déclic. À chaque fois, je reçois de nombreux témoignages. On a le droit de dire : ‘J’ai subi ça.’ C’est dur d’entendre cette parole-là, mais c’est encore plus dur de la donner. La moindre des choses, c’est de l’écouter", insiste-t-elle.

Un téléfilm suivi d’un débat et d’un documentaire

Après le téléfilm, un débat animé par Julian Bugier sera proposé sur le harcèlement sexuel au travail. S’en suivra également un documentaire baptisé La révolte des femmes de chambres. Ce dernier revient sur la grève des employées de ménage de l’hôtel Ibis de la porte de Clichy, à Paris, pour dénoncer leurs conditions de travail, faire valoir leurs droits et rétablir leur dignité. Un combat qui durera pratiquement deux ans.

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