- Le cinquième épisode de Pékin Express, sur les terres de l’aigle royal, a été diffusé jeudi 10 mars 2022 sur M6.
- Le binôme mère-fille, composé d’Arlette et Caroline, a été éliminé à l’issue du duel final.
- « Nous sommes fières de nous, de ce qu’on a fait. On a partagé beaucoup de choses merveilleuses avec les locaux, donc ce n’est pas grave [d’être éliminées]. C’est la vie », confie Caroline à 20 Minutes.
Le duel final du cinquième épisode de Pékin Express, sur les terres de l’aigle royal, diffusé jeudi sur M6, s’est disputé entre familles… La Toulonnaise Arlette et sa fille Caroline ont choisi d’affronter Jean-Claude et Axel, le binôme grand-père et petit-fils du Gers. Et à ce jeu-là, ce sont ces derniers qui se sont imposés. Les deux femmes reviennent pour 20 Minutes sur leur aventure entre le Kirghizistan et l’Ouzbékistan.
Qu’est-ce qui vous a motivé à participer à « Pékin Express » ?
Caroline : On avait ce rêve, depuis que je suis ado. Je voulais finaliser tout ce que ma maman m’a apporté depuis que je suis née. Je n’ai toujours vécu qu’avec elle. C’était un souhait qu’on avait ensemble, un défi qu’on voulait relever toutes les deux.
Arlette : J’adore ce jeu. Je le regarde avec Caroline depuis des années. Partager ça avec ma fille alors que j’arrive à un âge où j’ai accompli plus de la moitié de ma vie, c’était l’idéal. Cela n’a été que du bonheur.
Vous avez choisi d’affronter en duel final Jean-Claude et Axel, le grand-père et son petit-fils, qui ont une dynamique similaire. Pourquoi eux ?
C. : Charlotte et Sarah avaient un handicap [elles avaient dû effectuer l’étape accompagnées d’une femme portant une imposante statue], du coup, ce n’était pas possible de les prendre, cela aurait été mal joué que de faire ça. Tarik et Ahmed avaient déjà fait un duel final, donc on n’allait pas nous acharner sur eux. Donc, par élimination, il ne restait que Jean-Claude et Axel.
A. : On savait que ce serait Axel qui ferait le duel final et que ce serait compliqué pour nous parce qu’il est tout jeune, il court très vite. On a pris un risque.
Vous auriez pu être plus stratégique et choisir Charlotte et Sarah…
A. : Complètement. Là, on a joué avec le cœur. On n’a pas voulu prendre quelqu’un qui avait un handicap, même si on voulait aller loin dans le jeu.
Quand, après votre défaite, vous découvrez que l’épreuve est bien éliminatoire, vous avez ressenti quoi ?
C. : Sur le moment, c’était une grosse déception. On voulait aller en Jordanie. On ne se disait pas qu’on allait gagner Pékin Express, mais on espérait continuer un petit peu. Après, on a pris ça avec légèreté en se disant qu’on avait fait la moitié du jeu.
A. : Et puis on a eu la chance d’être prises pour Pékin Express, c’est énorme !
C. : Nous sommes fières de nous, de ce qu’on a fait. On a partagé beaucoup de choses merveilleuses avec les locaux, donc ce n’est pas grave. C’est la vie.
Quel est votre souvenir le plus fort ?
C. : Pour moi, c’est quand on a gagné la première étape. On ne s’y attendait pas du tout. Il y avait beaucoup de binômes plus forts que nous. Cela a été une grande surprise. Quand on revoit les images, on en a encore des frissons.
A. : Dans le jeu, c’est notre plus grand souvenir, je suis d’accord. Côté cœur, je dirais que le meilleur moment était notre première nuit chez l’habitant. On a sympathisé avec une petite fille adorable. Cela a été dur de la quitter. Je ne l’oublierais jamais d’ailleurs.
Avez-vous découvert des choses l’une de l’autre que vous ne soupçonniez pas ?
C. : Non. Ma mère était dans le jeu telle que je la connais au quotidien. Je sais qu’elle est une battante depuis toujours. Elle l’a montré dans Pékin Express.
A. : Je savais que Caroline était une battante, assez sportive, qu’elle aimait les défis, mais là où elle m’a surprise, c’est pour la dégustation de l’intestin de vache. J’ai été assez étonnée qu’elle puisse le manger parce qu’elle est assez difficile. Et puis, aller dormir chez les habitants comme ça, je ne pensais pas que ce serait facile pour elle. Ce n’est pas dans sa nature. Je me suis donc rendu compte que ma fille est une femme et qu’il faut que j’arrête de la materner (rires).
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