Le 2 juillet dernier, TF1 diffusait un documentaire sur Jean-Luc Reichmann. Et parmi les moments marquants de sa vie, un accident survenu il y a 40 ans qui a bouleversé ses proches.
Jean-Luc Reichmann est un animateur phare de TF1 avec son émission « Les 12 coups de midi » qui fidélise des millions de téléspectateurs depuis 12 ans. Alors qu’il révélait dernièrement ce qu’il cachait sur lui lors de chaque émission, « Jean-Luc Reichmann, un destin hors du commun », un documentaire sur sa vie, a été diffusé sur TF1 le 2 juillet dernier et nous en apprenait un peu plus sur l’homme de 61 ans. Notamment sur ce drame survenu il y a 40 ans et auquel ses proches étaient persuadés qu’il ne s’en sortirait pas.
« Je roule à 90km/h. Cette personne me fauche dans ma file. Choc frontal de 200km/h. Le réservoir de la bécane me rentre dans le ventre, la rate explose, le capot avant se lève, me sectionne complètement le bras. Je n’ai plus de bras gauche. Je passe par dessus la voiture et j’entends une seule chose, un mec qui dit ‘il est mort’« , se rappelle-t-il avant que les témoignages glaçants de ses proches se succèdent.
« Je me rappelle avoir été sur les lieux de l’accident rapidement après. Jean-Luc n’était plus là, il avait déjà été transporté à l’hôpital. Le choc a fait que Jean-Luc a été éjecté 40 mètres plus loin. Je garde en tête cette image où j’ai regardé les chaussures de Jean-Luc qui sont restées au pied de cette moto qui était complètement détruite. Il ne restait que la roue arrière. La voiture est pratiquement partagée en deux. Le fait qu’on me dise que Jean-Luc était encore en vie était un miracle », se remémore avec émotions Marc, l’un de ses proches amis.
Quant à son frère Bruno, il le croyait mort : « je me suis pointé à l’hôpital. Je me suis évanoui. Je suis tombé dans les pommes. Ça a été monstrueux. Il était tout noir. C’était un hématome. Quand je l’ai vu, je pensais qu’il était mort« .
« Il est resté dans le coma et à l’hôpital pendant des mois. Je partais le matin, j’arrivais à 7h30-8h et je restais toute la journée avec lui. Je ne rentrais que le soir à la maison. Je me disais ‘il faut qu’il s’en sorte’. Mais c’était très très dur », a révélé Josette, sa mère, alors en vacances lorsque les faits se sont déroulés. Quand il a été dans son fauteuil roulant, c’est l’image qu’il me reste tout le temps. On aurait dit un squelette avec tous les pansements possibles. Il avait des jambes qui ressemblaient à des fusées. Ce n’était pas possible. Je me disais qu’il ne remarcherait pas. Mais jamais il ne s’est plaint vraiment. »
Laure Bertrand
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