- TFX diffuse ce jeudi soir les deux premiers numéros de 20 ans à nouveau, mamans incognito.
- L’émission consiste à plonger des mères de famille dans la peau de leur fille âgée d’une vingtaine d’années.
- « C’était une bonne occasion pour échanger sur les divers sujets qu’on a rencontrés », confient Agnès et Inès, qui participent au programme.
Elles sont dix, ont entre 18 et 47 ans et participent à une nouvelle forme d’expérience sociale. Sur TFX, dans 20 ans à nouveau : mamans incognito,
cinq mères de famille vont tenter de se glisser dans la peau de leurs filles durant trois semaines. Tout commencera par un petit tour
par la case relooking, puis les binômes cohabiteront. Le but : mieux se comprendre mutuellement et partager les connaissances de chacune.
Agnès, 45 ans et Inès, 23 ans, ont toutes les deux accepté de se prendre au jeu. Il faut dire que la maman se posait énormément de questions autour de sa fille, une influenceuse. Réseaux sociaux, musique, applications de rencontre et sexualité font partie des thèmes abordés dans l’émission. Toutes les deux en disent plus à 20 Minutes sur cette drôle de machine à remonter le temps, et ce qu’elle a changé pour elles.
Comment êtes-vous arrivées sur l’émission ?
Agnès : C’est moi qui avais vu passer une annonce de casting sur Facebook. J’ai envoyé un message privé pour savoir en quoi ça consistait, on m’a présenté la chose et j’en ai parlé à Inès qui était à Paris à l’époque. Ça me permettait aussi de passer du temps avec ma fille. Ce qui me plaisait surtout dans le programme, c’était d’arriver à mieux comprendre ce que faisait Inès, vu qu’elle est influenceuse. J’avais du mal à comprendre qu’on puisse passer son temps à poster des photos et des vidéos. Ça me permettait de comprendre tout ce qui se passait en amont, sa préparation, le traitement des photos, tout le travail qu’elle fait derrière et que je ne voyais pas.
Pourquoi y avoir participé ?
Inès : Ça me permettait de passer du temps avec ma mère, hormis le thème du programme qui me plaisait bien. Et permettre à ma mère de se mettre dans ma peau, de voir l’envers du décor, le travail qu’il y a. Qu’elle comprenne ce qu’est le métier d’influenceur.
Inès, est-ce qu’il y a des choses, des thèmes que vous redoutiez d’aborder avec votre maman ?
Inès : Honnêtement non. On discute beaucoup, on est très proches et on n’a pas de sujet tabou. Le fait que l’émission amène certains sujets, ça permettait aussi d’en discuter toutes les deux. Même si on est proches, on ne parle pas de tout, tout le temps. C’était une bonne occasion pour échanger sur les divers sujets qu’on a rencontrés.
Le fait que vous soyez en groupe a-t-il permis une émulsion et a amené des regards différents ?
Inès : Comme on est entre meufs, on se comprend, on se sent un peu plus fortes pour leur expliquer les choses, avec des arguments mieux dits, mieux formulés. Le fait d’être plusieurs a permis de mieux nous défendre.
Quelle est la chose que vous avez apprise l’une de l’autre qui vous a le plus surprise, étonnée ?
Agnès : On parle tellement de tout et il n’y a tellement rien de tabou que rien ne m’a choquée. Le seul sujet qui m’a plus touchée, c’est quand on a abordé le thème de la musique et du rap. Quand on a écouté et lu les paroles, j’ai vraiment eu du mal avec le fait que mes enfants puissent écouter des paroles comme ça. En plus, ils nous avaient préparé des chansons bien trash, très vulgaires, où les femmes étaient descendues. C’est vrai que j’ai eu du mal avec ça.
Inès : Moi, j’ai été surprise de l’adaptation de ma maman. J’avais peur qu’elle ait plus de mal à s’adapter au mode de vie qu’on avait. C’est vrai qu’en tant que jeunes, on a l’habitude de se sentir chez nous un peu partout, surtout moi qui ai l’habitude de voyager. Ma mère était dans son cocon, je m’attendais à ce qu’elle soit plus réservée. Je l’ai trouvée très ouverte à toutes les expériences, ça m’a vraiment plu.
Agnès : En même temps, c’est quand même moi qui ai eu le plus de chance avec le relooking. J’avais moins besoin de sortir de ma zone de confort. Je ne m’habille pas non plus comme une mamie. On verra quand même dans le programme que j’ai souvent mon bonnet sur la tête parce que j’avais du mal avec les cheveux bleus.
Agnès, quel est votre regard sur le métier d’influenceuse d’Inès désormais ?
Agnès : Inès a évolué et son point de vue a changé sur son futur. Elle est consciente que c’est un métier éphémère. Aujourd’hui, elle fait ça mais ce n’est pas une fin en soi. Elle est plus ouverte, elle réfléchit à reprendre ses études et faire quelque chose qui lui ressemble. Je suis contente parce que j’attendais vraiment ça. C’était vraiment ma crainte de la voir se réveiller un jour et de se dire qu’elle a passé des années sur les réseaux sans savoir quoi faire après. L’émission nous a permis de discuter. On n’en discutait pas trop parce que c’était parfois un sujet sensible. Aujourd’hui, je suis contente de voir qu’elle est encore sur les réseaux mais qu’elle prépare autre chose à côté de ça.
Si vous deviez faire le scénario inverse, avec Inès qui se plonge dans vos 20 ans à vous Agnès, est-ce que vous signez ?
Agnès : J’aimerais la voir sans téléphone toute la journée, sans les réseaux sociaux ! Est-ce qu’elle saurait quoi faire ? Parce qu’elle a grandi avec ça. Se retrouver sans rien toute la journée, je ne sais pas si elle arriverait à s’occuper. Mais c’est vrai que ce serait rigolo.
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