De "L’Été Meurtrier" à "La Boum" en passant par "Dirty Dancing" et "Shining", cet été on ressort nos bonnes vieilles cassettes VHS pour un retour dans les années 80, nostalgique forcément, quand notre meilleur ami s’appelait E.T., et notre fantasme ultime, Patrick Swayze.

Top 45 des films culte des Eighties à voir et revoir :

La Boum (1980)

La Boum

© Sunset Boulevard/Corbis via Getty Images

A l'aube des années 80, Sophie Marceau décroche son premier rôle au cinéma dans La Boum de Claude Pinoteau. Elle a 13 ans et incarne Vic, une adolescente parisienne un brin rebelle, qui vit sa première histoire d'amour. Toute une génération de jeunes filles se retrouveront en elle et grandiront avec elle. 3 ans plus tard, Sophie Marceau, désormais connue dans le monde entier, reçoit le César du meilleur espoir féminin pour "La Boum 2".

The Blues Brothers (1980)

The Blues Brothers

© Netflix

"Everybody Needs Somebody to Love…" Les Blues Brothers est assurément l'un des duos de cinéma les plus culte. Campés par John Belushi et Dan Aykroyd, Jake et Elwood Blues décident de reformer leur groupe de rythm and blues pour pouvoir sauver leur ancien orphelinat catholique de la destruction. Une cavale dans le Chicago des années 80, ponctuée de bonnes et mauvaises rencontres – de nombreuses stars de la chanson croisent leur chemin (Aretha Franklin, Ray Charles, James Brown…) – qui reste aujourd'hui mythique.

Shining (1980)

Shining

© Netflix

Un père de famille aliéné poursuit à la tronçonneuse sa femme et son fils dans un hôtel labyrinthique totalement désert. Comment ne pas trembler devant Jack Torrance, campé par un Nickolson phénoménal, et l'apparition terrifiante des jumelles au bout du couloir… Un film culte qui a traumatisé grand nombre de générations, et nous avec.

Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque (1980)

Star Wars, épisode V :L’Empire contre-attaque

© Lucasfilm/Fox/Kobal/REX/Shutterstock

Assurément l'un des plus réussis de la saga, l'épisode V de Star Wars, le deuxième de la trilogie originelle, suit la princesse Leia, Han Solo, Chewbacca et C-3P0 en route pour Bespin, la cité des nuages dirigée par Lando Calrissian, ancien compagnon de Han.

Fame (1980)

Fame

© United Artists/Archive Photos/Getty Images

Trois ans avant Flashdance, Irene Cara avait déjà bâti un mythe, aux commandes de la bande-originale de Fame, et en tant qu’actrice dans le rôle de Coco. Dans une école new-yorkaise d’élite, le film suit le parcours de huit élèves, travaillant d’arrache-pied pour accéder à leur rêve : la gloire dans l’exercice de la danse et de la comédie. Qui parviendra au sommet au bout des quatre ans de formation ?

Raging Bull (1980)

Raging Bull

© Sunset Boulevard/Corbis via Getty Images

Raging Bull signé Martin Scorsese raconte l'histoire de Jack La Motta, champion de boxe poids moyen, de ses victoires emblématiques contre Robinson et Cerdan, à ses longues phases d'autodestruction. Avec au programme une performance inoubliable de Robert de Niro.

American Gigolo (1980)

American Gigolo

© Paramount Pictures / Ron Grover

On doit à Giorgio Armani le vestiaire de Richard Gere incarnant Julian Kaye dans le long métrage American Gigolo réalisé par Paul Schrader, sorti en 1980. Ce personnage sulfureux et élégant qui incarne à merveille l’homme Armani participera au rayonnement du style de la maison dans les années 80. Une initiative de la part du créateur italien qui marque véritablement le début de la collaboration entre le monde de la mode et le 7ème art.

Elephant Man (1980)

Elephant Man

© Silver Screen Collection/Getty Images

L'histoire bouleversante d'un homme-éléphant, bête de foire devenu homme du monde dans le Londres de la fin du XIX ème siècle. Cette adaptation romancée des mémoires de Frederick Treves réalisée par David Lynch est nommée 8 fois aux Oscars.

Les Aventuriers de l'arche perdue (1981)

Les Aventuriers de l’Arche perdue

© Sunset Boulevard

En 1981, le monde se prend de passion pour Indiana Jones (Harrison Ford), charismatique professeur d'archéologie à la recherche de trésors perdus. La première aventure du héros l'emmène au Népal où il doit retrouver son ancienne petite-amie, qui détient une médaille permettant de localiser l'Arche d'alliance contenant les Tables de la Loi. Mais les nazis sont également sur le coup…

E.T., l'extra-terrestre (1982)

E.T., l’extra-terrestre

© Sunset Boulevard/Corbis via Getty Images

"E.T., téléphone, maison". Une réplique inoubliable qui pourrait résumer à elle-même le cinéma des années 80. En 1982, Steven Spielbergh présente E.T., gentil extraterrestre aux grands yeux qui s'invite dans la maison d'Elliot et Gertie (Drew Barrymore). Petit bijou de science-fiction, le film a bercé toute une génération, qui n'ont plus jamais fait de vélo sans penser à la petite créature au doigt lumineux.

Le Père Noël est une ordure (1982)

Le Père Noël est une ordure

© Jean-Pierre Fizet/Sygma/Sygma via Getty Images

Les doubitchous de Sofia, le kloug aux marrons, la pharmacie dévastée, la virée macabre au zoo de Vincennes, le slow dans le noir… Chaque scène du Père Noël est une ordure est culte. Comédie acide portée par la joyeuse bande du Splendid, après sa naissance sur les planches, le film de Jean-Marie Poiré n'a rien de perdu de son charme qui agit toujours autant quand viennent les fêtes de Noël.

Blade Runner (1982)

Blade Runner

© Sunset Boulevard/Corbis via Getty Images

Dans un univers distopique, Rick Deckard (Harrison Ford) est un Blade Runner, en charge de traquer les réplicants déclarés illégaux. Mais il va peu à peu tomber sous le charme de Rachel (Sean Young), une réplicant dotée d'une mémoire affective fictive, assistante et produit d'Eldon Tyrell.

The Thing (1982)

The Thing

© Sunset Boulevard

"La Chose". C'est le nom terrifiant donné à un monstre difforme enfoui sous la neige depuis plus de 100 000 ans et qui s'empare du corps des membres d'une équipe de chercheurs au cœur de l'Antarctique. Un thriller frissonnant qui rejoint les nombreux chefs-d'œuvre de la filmographie de John Carpenter.

Flashdance (1983)

Flashdance

© Photo12.com – Collection Cinema / Photo12

On ne présente plus Flashdance, sa scène culte du casting sur la bande originale « What a feeling » interprétée par Irene Cara, écoulée à plus de 20 millions d’exemplaires, et qui pourrait résumer à elle toute seule la fougue des Eighties. Pour jouer l’héroïne du film, Demi Moore, Jennifer Beals et Leslie Wing, quasi-inconnues à l’époque, étaient toute trois pressenties. C’est finalement l’équipe de production qui décida de la finaliste après avoir été interrogée : « Avec quelle actrice voudriez-vous le plus coucher ? ».

Scarface (1983)

Scarface

© Netflix

On ne présente plus Tony Montana, personnage culte de l'univers de Brian de Palma, petit gangster cubain émigré aux États-Unis qui devient baron de la drogue à Miami. Al Pacino signe ici l'un de ses meilleurs rôles et sera nommé aux Golden Globes. Mal reçu lors de sa sortie en 1983, ce film de gangster est depuis devenu un classique du genre.

L'Été meurtrier (1983)

L’Été meurtrier

© COLLECTION CHRISTOPHEL © Societe Nouvelle de Cinematographie / C A P A C / TF1 Films ProductionSociete Nouvelle de Cinematograp / Collection

Un petit village du Midi dans les années 70. Isabelle Adjani, la chevelure folle et la sensualité assumée, Alain Souchon, le regard doux et le cœur emballé. C'est l'été, L'Été meurtrier de Jean Becker, film caniculaire sorti en 1983 qui raconte la tragédie d'une passion dévastatrice. Dans la peau de la sulfureuse Elle, Isabelle Adjani captive, trouble, magnétise. Un rôle de grande ampleur qui lui vaudra un César de la meilleure actrice.

The Outsiders (1983)

The Outsiders

© Warner Bros/Kobal/REX/Shutterstock

1966, Tulsa en Oklahoma. Les jeunes délinquants des quartiers pauvres, les Greasers, sont en guerre contre les fils de bourgeois, les Socs. Ponyboy, le leader des Greasers rencontre un jour Cherry qui tente de lui prouver que tous les Socs ne sont pas mauvais. Lors d'une bagarre, Johnny, le meilleur ami de Ponyboy, tue un Soc, Bob. Les deux lascards vont tout faire pour échapper à la police. Dans ce film de Francis Ford Coppola, Patrick Swayze est Darrel Curtis, membre des Greasers. Sexy en diable dans un tee-shirt noir moulant et perfecto de cuir – qui n'est pas sans rappeler son look de danseur rebelle dans Dirty Dancing -, l'acteur crève littéralement l'écran dans son deuxième film. Charismatique et sauvage, Patrick Swayze éclipse même Tom Cruise, quasi méconnu en 1983.

Gremlins (1984)

Gremlins

© Warner Bros. Pictures/Amblin E/Sunset Boulevard/Corbis via Getty Images

'Ne pas l'exposer à la lumière du soleil, ne jamais le mouiller et la plus importante de toute, ne jamais le nourrir après minuit'. Ce sont les trois commandements à respecter impérativement quand on adopte un adorable Gremlin. Malheureusement pour Billy, l'un des commandements sera enfreint et les ennuis ne font que commencer pour la petite ville de Kingston Falls. Noël va vite se transformer en véritable cauchemar.

Footloose (1984)

Footloose

© COLLECTION CHRISTOPHEL ©Paramount Pictures

A Beaumont, dans une petite ville du Middle West, Ren débarque de Chicago et se heurte à une société conservatrice qui interdit la danse et le rock après un accident avec le fils du tout-puissant pasteur. Un scénario inspiré par la ville d’Elmore City qui avait banni la danse pendant 90 ans. Après avoir essayé de faire fi des injonctions morales sclérosantes de la communauté, Ren et deux amis vont finalement la combattre, en essayant de prouver que danser ne mène pas à la dépravation. Grand succès en salle, la bande originale s’est écoulée à plus de neuf millions d’exemplaires aux Etats-Unis et le film a donné lieu à une comédie musicale du même nom.

Ghostbusters (1984)

Ghostbusters

© Columbia Pictures/Getty Images

Alors qu'une armée de revenants effraie le tout New-York, trois chercheurs en parapsychologie décident de monter leur propre entreprise : SOS Fantômes.

Paris Texas (1984)

Paris Texas

© 20th Century-Fox/Getty Images

Inoubliable Tess dans le film ultra récompensé de Roman Polanski et vedette du Paris Texas de Wim Wenders, Palme d'Or en 1984, l'actrice allemande Nastassja Kinski a enflammé le cinéma des Eighties, usant de son charme ravageur et de son jeu à fleur de peau. Paris Texas remporte la Palme d'Or au Festival de Cannes en 1984.

Il était une fois en Amérique (1984)

Il était une fois en Amérique

© Collection Christophel / RnB © Ladd Company

A New York en 1933, c'est la fin de la prohibition. Max et Noodles sont deux truands de confession juive qui se sont liés d'une éternelle amitié. Ils commencent par quelques trafics dans le ghetto de New York, avant de se séparer quand Noodles se retrouve en prison. Puis ils se retrouvent…

Terminator (1984)

Terminator

© Sunset Boulevard/Corbis via Getty Images

En 1982, Arnold Schwarzenegger prête sa plastique bodybuildée à Terminator, robot suréquipé à l'apparence humaine troublante. Sa mission ? Éliminer Sarah Connor dans le futur avant qu'elle ne donne naissance à John, futur chef de la résistance qui causera la perte de sa race.

Out of Africa (1985)

Out of Africa

© Archives du 7eme Art / Photo12 / AFP

Fraîchement mariée, Karen (Meryl Streep) s'envole pour l'Afrique où, délaissée par son mari, elle se passionne pour la culture des caféiers. Pourtant, vite rattrapée par l'amour grandissant pour son ami Denys (Robert Redford), elle tentera le tout pour le tout pour dompter son âme d'aventurier. Le chef d'oeuvre de Sydney Pollack sorti en 1986 est l'une des plus belles et tragiques histoires d'amour portées sur grand écran. Vous avez dit culte ?

Retour vers le Futur (1985)

Retour vers le Futur

© Universal/Getty Images

Retour vers le futur est assurément le film de science-fiction phare des années 80. Réalisé par Robert Zemeckis, le gros succès de 1985 raconte l'histoire extraordinaire de Marty McFly qui se retrouve propulsé dans le passé, grâce à une machine à voyager dans le temps fabriquée par le docteur Emmett Brown, dit le Doc, à partir d'une voiture DeLorean DMC-12. L'adolescent débarque en 1955 et rencontre ses parents qui, à cette époque, sont encore au lycée.

Dangereusement Vôtre (1985)

Dangereusement Vôtre

© REX

Il y a peu de James Bond girls aussi élégantes que May Day, la femme de main du méchant Max Zorin, incarnée par Grace Jones dans Dangereusement Vôtre de John Glen. Si Tanya Roberts, l'autre femme qui a les faveurs de Roger Moore, est tout en délicatesse, avec ses yeux de biche et ses longues robes aux tons pastel, Grace Jones, de son côté, n'a rien d'une demoiselle fragile. Sa garde-robe est une leçon d'habillage pour femme puissante : blazers à rayures, body proche du corps et robe à capuche en bandelettes. La plupart de ces costumes ont été conçus par Azzedine Alaïa. Les vêtements moulants aux silhouettes exagérées avec leurs blocs colorés sont parfaits pour une femme qui s'avère être à bien des égards l'égale de 007 – qu'elle passe un homme à tabac, ou qu'elle saute en parachute de la Tour Eiffel.

Le Flic de Beverly Hills (1985)

Le Flic de Beverly Hills

© Netflix

Impossible de parler de pop culture Eighties sans évoquer Le Flic de Beverly Hills, irrésistible Axel Foley campé par Eddie Murphy. Dans le premier film de la trilogie, le lieutenant de police de Detroit débarque à Beverly Hills pour enquêter sur la mort d'un de ses amis truands. Ses investigations lui permetttent de lever le voil sur un énorme de trafic de drogue dirigé par un puissant homme d’affaires. Les répliques drôlissimes du flic le plus déjanté de L.A. sont restées dans les mémoires.

Breakfast Club (1985)

The Breakfast Club

© Photo12/AFP

Cinq lycéens que tout oppose se retrouvent en colle un samedi après-midi. Une punition qui va finalement les rapprocher au fur et à mesure que la journée passe.

Top Gun (1986)

Top Gun

© Netflix

C'est le film qui a révélé Tom Cruise. Le cultissime Top Gun, réalisé par Tony Scott, reste toujours aussi irrésistible, plus de 30 ans après sa sortie. L'histoire du pilote chien fou Maverick qui perfectionne sa technique à l'école Top Gun et qui tombe amoureux de son instructrice, avec en fond le fameux tubeTake My Breath Away du groupe Berlin, a bercé toute une génération. Alors qu'un second volet est cours de préparation, c'est Tom Cruise lui-même qui l'a annoncé sur Instagram, on revoit avec nostalgie l'original, qui n'a pas pris une ride.

La Mouche (1986)

La Mouche

© Collection Christophel

Lorsqu'une mouche s'introduit dans l'appareil de téléportation moléculaire d'un brillant biologiste, forcément le résultat ne présage rien de bon. De jour en jour, le scientifique Seth Brundle (Jeff Goldblum) se transforme en un monstrueux insecte.

Jean de Florette (1986)

Jean de Florette

© Netflix

En 1986, Claude Berri s'empare du célèbre roman de Marcel Pagnol, publié en 1963, Jean de Florette. Ce film éponyme est véritable succès, révélant la palette dramatique de Daniel Auteuil, qui remporte le César du Meilleur Acteur pour son interprétation d'Ugolin, cultivateur d'oeillets calculateur qui, par égoisme et jalousie, pousse indirectement à la mort le bossu Jean (Gérard Depardieu), avec la complicité de son oncle, le Papet (incroyable Yves Montand).

Manon des sources (1986)

Manon des Sources

© AFP

"Manon, je t'aime d'amour!" Comment oublier la déclaration déchirante d'un Ugolin fou d'amour (Daniel Auteuil) pour la belle et jeune Manon (Emmanuelle Béart), qui promène ses chèvres sous le soleil de plomb dans une garrigue sauvage ? Manon des Sources de Claude Berri est cette sublime adaptation du roman de Pagnol, suite de Jean de Florette, également adapté au cinéma en début d'année 1986. L'un des plus beaux rôles d'Emmanuelle Béart, à la fois sensuelle et candide dans la peau de Manon. Un chef-d'oeuvre.

9 semaines 1/2 (1986)

9 semaines 1/2

© Collection Christophel

Le striptease enflammé de Kim Basinger sur You Can Leave Your Hat On de Joe Cocker a suffi à rendre ce film culte, bien que raillé par la critique à sa sortie. Le portrait acide d'un couple qui se séduit, se déchire, joue au dominant-dominé tout en libérant ses fantasmes. Une passion résumée en 9 semaines 1/2.

Dirty Dancing (1987)

Dirty Dancing

© GAMMA/Gamma-Rapho via Getty Images

Dirty Dancing, c'est ce film culte de Emile Ardolino, sorti en 1987, qui parle, entre autre, du clash des cultures et de l’émancipation de Bébé (Jennifer Grey), jeune fille de bonne famille qui découvre l’univers de la danse, et notamment la dirty dancing, danse sexuelle qui rapproche les corps en sueur, et surtout vit une histoire d’amour passionnelle avec l’instructeur de danse, le sexy en diable Johnny. L’acmé du film ? La scène finale où Bébé et Johnny dansent devant l'assemblée de l'hôtel au rythme de la bande originale Oscarisée The Time of My Life, gravée dans la mémoire de toute une génération, et les suivantes ! Qui n'a jamais essayé de reproduire le mythique porté final ?

Good Morning, Vietnam (1987)

Good Morning, Vietnam

© United Archives / IFTN / United Archives/IFTN / dpa Picture-Alliance / AFP

Good Morning, Vietnam est l'un des premiers grands films de Robin Williams, qui le fait connaître du grand public. Il y incarne Adrian Cronauer, un soldat d'aviation et animateur américain qui connaît un grand succès grâce à son émission diffusée sur la radio des forces armées américaines, en pleine guerre du Vietnam. Basé à Saïgon, l'animateur apporte un grain de folie sur les ondes, ouvrant son émission avec un tonitruant Good Morning, Vietnam ! mais ses propos irrévérencieux et ses caricatures froissent ses supérieurs. Plus impertinent que jamais, Adrian va un jour franchir la ligne rouge… La performance survoltée de Robin Williams est récompensée du Golden Globe du Meilleur Acteur en 1988.

Les Incorruptibles (1987)

Les Incorruptibles

© Collection Christophel / RnB © Paramount Pictures

Dans les années 30, pendant de la prohibition, Al Capone règne en maître sur New York avec son réseau de vente illégale d'alcool. Mais c'est sans compter sur l'agent Eliot Ness qui décide d'y mettre un terme. Giorgio Armani s'est notamment plongé dans l'univers de la Prohibition pour créer les costumes de Kevin Costner, Robert De Niro et Sean Connery. Manteaux oversized, chapeaux Borsalino, costumes cintrés…Un vestiaire maffieux et rétro qui reproduit avec une pointe de modernité le dress code du Chicago des années 30.

Full Metal Jacket (1987)

Full Metal Jacket

© Sunset Boulevard

Comment fabrique-t-on des machines de guerre ? C'est tout le propos de Full Metal Jacket réalisé par Stanley Kubrick qui suit les méthodes d'entraînement peu orthodoxes du sergent Hartman dans un camp d'entraînement en Caroline du Nord, à la fin des années 60. La guerre du Vietnam fait rage, tous les moyens sont bons pour préparer ses soldats au combat.

Rain Man (1988)

Rain Man

© Netflix

Considéré comme l'un des premiers films traitant de l'autisme, Rain Man, réalisé par Barry Levinson, met en scène Charlie Babbitt (Tom Cruise), jeune revendeur de voitures fauché, qui après le décès de son père, découvre qu'il a un frère aîné, Raymond (Dustin Hoffman), autiste. S'en suit un road-trip mémorable à travers les États-Unis durant lequel les deux frères vont s'apprivoiser. Un film superbe récompensé de quatre Oscars et de l'Ours d'or du Meilleur Film.

Le Grand Bleu (1988)

Le Grand Bleu

© Patrick Camboulive

L'incroyable histoire du plongeur apnéiste français Jacques Mayol, campé par Jean-Marc Barr, et de son ami Enzo Molinari, interprété par Jean Reno, qui s'affrontent lors du championnat du monde d'apnée No Limit à Taormina en Sicile à la fin des années 1980. Film culte de Luc Besson, Le Grand Bleu s'offrait surtout une mythique BO d'Eric Serra, vendue à plus de 3 millions d'exemplaires dans le monde.

Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (1988)

Qui veut la peau de Roger Rabbit ?

© Buena Vista/Getty Images

A Hollywood en 1947, Eddie Valiant, un détective privé alcoolique, qui voue une haine féroce aux Toons, espionne les faits et gestes de Jessica Rabbit, la femme de Roger, lapin dépressif, qu'il soupçonne d'adultère. Un Disney mélangeant dessin-animé et prises de vues réelles totalement hilarant.

Beetlejuice (1988)

Beetlejuice

© Archives du 7eme Art / Photo12

A tout juste 17 ans, Winona Ryder collabore pour la première fois avec Tim Burton dans Beetlejuice. Elle y interprète Lydia Deetz, une adolescente tourmentée et lunatique qui est passionnée par le macabre et la magie noire. Dans la nouvelle maison où elle emménage avec ses parents, elle rencontre les fantômes des anciens propriétaires, Adam (Alec Baldwin) et Barbara Maitland (Geena Davis), qui la prennent sous leurs ailes. Elle fait également la connaissance de l'immonde Beetlejuice (Michael Keaton) qui imagine un mariage avec elle pour pouvoir revenir dans le monde de vivants. Tout un programme.

Hairspray (1988)

Hairspray

© New Line Cinema/Courtesy of Getty Images

Le madison Le dernier film du travesti Divine dirigé par son pygmalion, le réalisateur John Waters, avant sa mort tragique la même année. SiHairspray, -comédie grand public saluée par la critique- a marqué un tournant dans la carrière soufrée de John Waters, habitué à réaliser des long-métrage underground interdits aux moins de 18 ans, le film n’en garde pas moins un esprit caustique délicieux, pastichant la comédie musicale hollywoodienne des années 30. A Baltimore, dans les années 60, une bande de jeunes passe des auditions pour participer à une émission de danse, inspirée par la série télévisée « The Buddy Dean Show ». C’est Tracy, une jeune fille aux formes généreuses qui se révélera la meilleure, au grand dam de la star du show. Dans le rôle de mère de famille fêlé, Divine dénonce la ségrégation raciale et porte un message d’unisson. L’influence du film s’étendra jusqu’à aujourd’hui avec de multiples représentations à succès à Broadway et autour du monde, et un remake avec John Travolta et Michelle Pfeiffer en 2007.

Quand Harry rencontre Sally (1989)

Quand Harry rencontre Sally

© Castle Rock Entertainment, Nelson Entertainment / Collection ChristopheL

Si on vous dit la scène d'orgasme simulée la plus culte du cinéma US ? Quand Harry rencontre Sally, of course ! Cette comédie romantique mythique sortie en 1989 réunit Meg Ryan et Billy Crystal qui jouent Sally et Harry, qui s'entendent comme chien et chat à la fac avant de se retrouver à New York, cinq ans plus tard. lls sont fiancés, tout va bien dans leur vie. Puis se recroisent 5 ans plus tard, célibataires. On connaît la suite…

Le Cercle des poètes disparus (1989)

Le Cercle des poètes disparus

© AFP

John Keating est un professeur de lettres anglaises aux méthodes originales qui enseigne dans l'austère académie de Welton, dans l'État du Vermont. Son crédo ? Faire éclore la personnalité de ses élèves et leur donner le goût de la liberté. Une pratique anti-conformiste qui va pousser un groupe d'élèves à redonner vie au cercle des poètes disparus, un groupe d'esprits libres, dont John faisait partie dans sa jeunesse. Mais en 1959, ce genre d'agissement révolutionnaire va à l'encontre des règles rigides de la société américaine. Pour ce rôle d'enseignant que tout élève rêverait d'avoir, Robin Williams est nommé à l'Oscar du Meilleur Acteur en 1990.

Sexe, Mensonges et Vidéo (1989)

Sexe, Mensonges et Vidéo

© Collection Christophel © Outlaw Productions / Virgin

Palme d'Or en 1989, ce film sensuel de Steven Soderbergh interroge le désir à travers l'objectif d'une caméra qui filme les fantasmes secrets de femmes, interrogées par le héros impuissant.

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