« Quand vous me voyez tenir cet instrument, c’est moi dans sa totalité. Et si vous me l’enlevez, j’ai l’impression qu’il me manque quelque chose », déclare Régis Pasquier, virtuose, à propos de son instrument, compagnon d’une vie. Sous son apparente simplicité, ce violon est un joyau. « Quand les cordes graves résonnent longtemps, ça veut dire que ce bois est exceptionnel », indique le violoniste. C’est une œuvre fabriquée en 1736 par l’un des plus grands luthiers italiens, Giuseppe Guarnerius. Régis Pasquier a pourtant souhaité s’en séparer.
Guarnerius, Stradivarius, Amati, font la fortune des maisons de vente
À charge pour le commissaire-priseur d’orchestrer la vente aux enchères. En juin dernier, ce Guarnerius a été adjugé pour plus de trois millions d’euros. Guarnerius, Stradivarius, Amati, autant de noms prestigieux qui font souvent la bonne fortune des maisons de vente. Le 9 juin dernier à New York, un Stradivarius « Da Vinci », daté de 1714, se vend 15 millions d’euros. À l’origine simple outil de travail, le violon est devenu une œuvre d’art et un objet de spéculation.
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