Chaque soir, jusqu’au 17 juillet, le Nice Jazz Festival fait battre les coeurs des amateurs de métissage musical. Ce mardi 13 juillet, sur la scène du jardin Albert 1er, Thomas Dutronc et ses musiciens annoncent la couleur. « On va vous faire un premier morceau qui a pour thème Le bisou« , en ces temps masqués, c’est vachement bien », lance le musicien. 

Du groove et de la folie

Chanteur de charme, guitariste de talent, Thomas Dutronc promène sur les routes de France son quatrième album. Sorti en décembre 2020, Frenchy est une ode aux plus belles chansons françaises. Mais malgré les contraintes sanitaires, le musicien souhaite à tout prix provoquer l’esprit de fête. « Je déteste que l’on s’emmerde à mes concerts, je fais danser les gens dès le troisième morceau, je les invite à se lever et à danser », assure-t-il. Une folie douce qui s’empare peu à peu des spectateurs selon les dires de l’artiste. 

On les drogue beaucoup, on envoie des vapeurs toxiques hallucinogènes dans la salle, évidemment les gens finissent tout nus

musicien

Drôle d’oiseau de nuit, merle moqueur, dandy chic à l’humour pince-sans-rire, Thomas Dutronc a laissé planer un doux moment d’égarement sur le festival niçois. Une fièvre chanteuse qu’il va faire voyager jusqu’à la fin de l’année.

Savant mélange entre le jazz et les musiques actuelles

Des jardins Albert 1er au théâtre de verdure, durant cinq jours, le Nice Jazz festival s’invite dans tous les quartiers de la ville. 100% jazz à sa création en 1948, le rendez-vous a progressivement ouvert son horizon à d’autres contrées musicales.« Aujourd’hui le jazz c’est une musique qui a 110 ans qui se retrouve dans toutes les composantes des musiques actuelles et nous, on estime qu’il y a des compatibilités d’humeur entre les publics de jazz et des musiques actuelles et c’est ça qui marche », s’enthousiasme Sébastien Vidal, le directeur artistique du Nice Jazz Festival. 

Folk, funk, musiques du monde, électro, cette année le public pourra applaudir des pointures du genre, comme Brad Mehldau, Kyle Eastwood mais aussi Asaf Avidan, Ayo ou encore la « première diva africaine » Angélique Kidjo, et en clôture Woodkid. 

Cette volonté de bousculer les traditions en s’ouvrant à des courants musicaux diversifiés est désormais plébiscitée par le public. Chaque année, l’événement attire près de 50 000 spectateurs qui naviguent d’une scène à l’autre. 

Le Nice Jazz Festival se poursuit jusqu’au 17 juillet 2021. Pour assister aux soirées, il faut présenter un pass sanitaire valide. 

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