Queen, David Bowie et les Rolling Stones au Stade de France : c’est possible grâce au concert Rockin’ 1000. Ce concept, importé d’Italie, propose un show hors-norme ce samedi 14 mai 2022 : plus d’un millier de musiciens amateurs réunis pour reprendre en live les plus grands standards du rock.

Pour mieux apprécier la performance, il faut descendre dans les gradins et arriver sur la pelouse du Stade de France : des dizaines de batteries, des centaines de guitares…  Et autant de musiciens, comme cet homme en legging fushia qui « fait rock’n roll« , prêts à faire résonner leurs instruments pour cette deuxième édition, après 2019 qui avait réunis 50 000 personnes à Saint-Denis déjà. Nicolas, lui, arbore un drapeau normand : « J’ai la quarantaine et ouais, c’est vrai,  jouer du rock, ça maintient en forme et ça rend jeune. Je joue de la batterie depuis tout petit, depuis que j’ai huit ans en amateur, toujours avec des potes d’enfance« .

Juste à côté, Frédéric, enfin « Fred, ça fait plus rock » : « Je suis très amateur : j’ai fait un peu de piano quand j’étais petite. J’ai arrêté 30 ans et j’ai repris il y a trois ans ! J’ai eu l’occasion de m’inscrire et puis, par chance, j’ai été prise, donc c’est vraiment que du bonheur« , sourit celle qui se dit « très fière » de jouer au Stade de France. 

« Est-ce que le rock vous semble mort ? »

Tandis que Matthieu Chédid est au micro pour encourager les troupes, Fabio Zaffagnini, le créateur de Rockin’1000, fait un premier bilan : « On a commencé à faire ça en 2015, donc on a pratiqué beaucoup. Mais toutefois, on a cherche à faire quelque chose de plus grand. Et ici, ça va être le spectacle le plus compliqué, le plus grand qu’on a jamais fait. Compliqué parce qu’il y a 1000 personnes à diriger, c’est compliqué ! » 

Et à la baguette de ce concert, le maître de cérémonie n’est autre que Philippe Manoeuvre, journaliste et spécialiste ès rock’n roll. « Je suis venu en 2019 et je savais pas trop par quoi commencer, donc je dis à ce moment-là, ‘écoutez, ce soir, je vous le demande : est-ce que le rock vous semble mort ?’ Et là, le stade s’est levé ! Il y a eu un pandémonium : tout le monde était là, ‘Mais non, nous, on est là, c’est vivant !‘ », se remémore-t-il. 

Avant de confier l’un de ses souvenirs les plus marquants de la dernière édition, en 2019 (2020 ayant été annulée en raison de la crise sanitaire) : « On a eu un moment de folie lorsqu’on a fini une chanson des White Stripes. Le stade entier s’est mis à la chanter. Et quand vous avez 50 000 personnes qui chantent, le groupe comme un seul homme s’est remis à jouer le morceau, c’était fou ! »

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