Le visage d’une petite fille aux grands yeux, dessiné en noir avec des traits d’enfant. On connait tous cette pochette d’album, celui des tubes inusables J’t’emmène au vent ou Ton Invitation du groupe Louise Attaque. Cet album était sorti en 1997 et vendu à près de trois millions d’exemplaires.

Vingt-cinq ans après, pour fêter son anniversaire, les trois membres du groupe – Gaëtan Roussel au chant, Arnaud Samuel, Robin Felix et Nicolas Musset, un jeune bassiste qui les a rejoints – se retrouvent mardi 26 avril pour rejouer cet album lors d’un marathon de concerts, d’une heure chacun. Six shows au total, de 11 heures à 21 heures, à l’Élysée Montmartre dans le 18e arrondissement de Paris.

Louise Attaque fête les 25 ans de son premier album – Le reportage de Sophie Allemandécouter

« Des souvenirs d’adolescence »

À 11 heures pétantes, les portes se ferment, 800 personnes entourent une scène carrée au centre de la salle. Et tout de suite, la musique entraînante de J’t’emmène au vent commence. « À l’époque on chantait les soirées parisiennes, maintenant on pourrait chanter les matinées », plaisante le chanteur Gaëtan Roussel. Avant de lancer, le fameux tube : « Allez viens, j’t’emmène au vent. Je t’emmène au-dessus des gens. »

Très vite, on se rend compte que les fans n’ont pas oublié les paroles : « Je me rends compte qu’à chaque nouvelle chanson je connais tout par cœur. » Agnès et son amie ont de très bons souvenirs avec Louise Attaque : « C’est des souvenirs d’adolescence. La mémoire revient à chaque parole. Ils ont vieilli mais nous aussi et ils assurent. »

« Quand j’avais une vingtaine d’années, on se retrouvait le samedi soir dans un bar. Il y avait un moment où ils passaient plusieurs chansons de Louise Attaque et le bar se soulevait. Tout le monde sautait et dansait, c’était incroyable. »

La foule se met à chanter « joyeux anniversaire » pour remercier le groupe. À la sortie, un seul mot revient : « Merci, merci, merci Louise Attaque, lance une spectatrice. On les adore et j’espère que ce n’est pas fini parce que les voir vingt-cinq ans plus tard, c’est un grand plaisir et ils ont la pêche. »

Source: Lire L’Article Complet