À Khayelitsha, en Afrique du Sud, les violons attirent les curieux. Quinze enfants jouent du violon, un instrument méconnu des townships sud-africains. « C’est la première fois que je vois cet instrument. J’adore vraiment ça », confie un jeune garçon. Rendre le violon accessible, c’est le but de Maria Botha, violoniste professionnelle et professeure de ce petit orchestre. « Ils n’ont jamais vu de violon parce que c’est un instrument de riche. On l’amène à leur niveau et ça leur permet de le découvrir », explique Maria Botha.

Se consacrer aux enfants des bidonvilles

Pendant l’Apartheid, le violon était l’instrument des blancs. Maria Botha a appris à en jouer à cette époque où elle vivait dit-elle coupée du monde dans un ghetto doré. « C’était vraiment l’interdiction totale de fréquenter des Africains. Je pense que je mène cette action aujourd’hui à cause de ma culpabilité. J’ai l’impression d’avoir fait un mal pour lequel je me sens responsable », raconte-t-elle. Après avoir rejoint la France, Maria Botha retrouvera l’Afrique du Sud en 2009 pour se consacrer aux enfants des bidonvilles.

  • JT de 20h du dimanche 22 décembre 2019L’intégrale
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  • 4 Grève à la SNCF : les enfants arrivés, les parents soulagés
  • 5 Grève à la SNCF : échanger ou rembourser, le casse-tête des billets de train
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  • 7 Routiers : les braquages sur autoroute font rage à l’approche des fêtes
  • 8 Espagne : la loterie de l’année
  • 9 Commerce : le père Noël, ce « businessman »
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