C’est un personnage mystérieux aux multiples visages. Depuis très longtemps, il hante notre imaginaire comme les couloirs de l’Opéra Garnier. Mythe ou fantasme collectif ? À Paris, derrière la façade majestueuse du Palais Garnier, le fantôme reste une légende tenace. Dès l’entrée du bâtiment, on sait qu’ici c’est un peu sa maison. Adapté de nombreuses fois au cinéma, le fantôme de l’Opéra fait partie de notre imaginaire.

Les touristes viennent voir la légende

C’est l’histoire d’un musicien défiguré par un incendie et amoureux fou d’une cantatrice qu’il finit par séquestrer, car elle le rejette. En 1910, Gaston Le Roux va en faire le héros sulfureux de son roman. Plus d’un siècle plus tard, tous les jours les touristes viennent vérifier par eux-mêmes si le fantôme est toujours là dans sa loge, qui porte le numéro cinq. « Les mauvais garçons ont toujours été fascinants et en particulier pour les femmes« , affirme une touriste.

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