Cela fait plus de 20 ans qu’ils gravent leur amour du blues sur des disques qui emportent les foules et les critiques à chaque fois. Le groupe américain The Black Keys vient tout juste de sortir un nouvel album, Dropout Boogie. Hasard ou pas, ce onzième album studio sort vingt ans jour pour jour après le premier.

Dan Auerbach et sa guitare d’un côté, Patrick Carney à la batterie de l’autre, l’épine dorsale du groupe tient toujours droit. Pourtant, tout reste comme au premier jour pour l’infatigable Dan Auerbach : « Tout a changé autour de nous. Nous sommes allés partout dans le monde, nous avons fait tellement de choses différentes. »

« En réalité, le succès n’a fait que nous rapprocher encore plus. »

à franceinfo

« Vraiment, je me sens chanceux de faire ce que je fais, de jouer de la musique avec Pat. Le monde change tout le temps mais tout ce que l’on a faire, c’est s’asseoir dans une même pièce sans même réfléchir.« 

Les deux membres installés à Nashville 

Sur cet album, il y a beaucoup de premières prises, le résultat de sessions d’une simplicité confondante entre musiciens passionnés. On y croise Billy Gibbons de ZZ Top, des musiciens de studio réputés aussi, car l’identité du groupe est bien là, pas forcément dans le live.

« Nous avons tous les deux grandi dans des studios d’enregistrement« , explique Dan Auerbach. La première fois que j’ai vu un enregistreur à cassette, c’était dans le sous-sol de Pat et j’avais 17 ans. Lui et moi avons toujours été des accros à l’enregistrement et avons toujours eu nos propres studios. C’est une partie de l’identité de ce groupe. » 

À 17 ans, Dan et Pat étaient des gamins d’Akron, dans l’Ohio. Désormais, tous les deux sont installés à Nashville, une sorte de paradis pour les deux membres du groupe. « Il y a de la musique partout. C’est une part prépondérante de cette ville, c’est même presque étrange ! Tous les jours, je traverse le quartier de Music Row pour aller au travail. À tous les coins de rue, il y a des studios d’enregistrement, des panneaux publicitaires pour des chansons. C’est dingue ! C’est impossible de ne pas être influencé par ça.« 

En collectionnant les Grammy Awards, les Black Keys n’ont pas perdu le principal, au milieu du blues : leur amitié sincère.

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