Le top des 90’s a près de 30 ans de carrière derrière elle. Retour sur son parcours de mannequin et de femme engagée.
Née le 2 janvier 1969 à Walnut Creek, en Californie d’un père pilote de ligne et d’une mère hôtesse de l’air, toute jeune et passionnée d’équitation, Christy Turlington se destine à devenir cavalière professionnelle. Mais le destin en a décidé autrement : lors d’une compétition à Miami, elle est repérée par l’agent et photographe Dennie Cody.
500 couvertures de magazines à son actif
Engagée à seulement 14 ans par une agence locale, Christy Turlington décroche un contrat pour une chaîne de magasins, Emporium Capwell, et pour la marque de cosmétiques Revlon. Ce n’est que quatre ans plus tard qu’elle part s’installer à New York. Eileen Ford, une papesse de la mode, la prend immédiatement sous son aile. Elle fait alors ses premières couvertures pour Vogue Paris, sous l’objectif de Bill King, ce qui la propulse parmi les mannequins les plus demandés des années 1990.
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En 1987, Christy Turlington séduit la marque Calvin Klein, avec laquelle elle collaborera durant vingt ans pour son parfum Eternity. Toutes les grandes marques la veulent sur leurs podiums. La signature de son contrat en 1991 avec Gemey Maybelline, qui en fait son égérie, est une consécration pour Christy Turlington, qui défile aussi pour la maison Chanel lors de la présentation des collections automne-hiver.
Tout en multipliant les shootings photo, Christy Turlington apparaît dans le clip Freedom de George Michael avec les mannequins phares de l’époque, et participe au fameux film Prêt-à-porter de Robert Altman. En 1992, Max Vadukul la photographie au côté de Naomi Campbell pour le Vogue Paris. Elle a même droit à sa propre série de mannequins, créée par Ralph Rucci et exposée au Costume Institute Metropolitan Museum of Arts de New York, qui la couronne deux ans plus tard « visage du XXe siècle ».
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Une femme engagée
Parallèlement à ses séances photo, Christy Turlington s’inscrit à l’université pour étudier l’art, la religion et la philosophie. Elle décroche son diplôme en 1999. Quelques années plus tard, souhaitant s’investir davantage dans l’action humanitaire, elle délaisse peu à peu le mannequinat et reprend ses études.
Elle obtient alors un master en santé publique à l’université de Columbia. Elle devient ambassadrice de Product Red, une association de lutte contre le sida en Afrique ; avocate en matière de santé maternelle pour le compte de l’organisation Care ; et s’engage dans la lutte anti-tabac.
Passionnée de yoga, Christy Turlington signe en même temps un livre, Living Yoga Creating a Life Practice, et participe à l’élaboration d’une ligne de vêtements pour l’enseigne Puma.
En véritable touche-à-tout, la top se lance en 2008 dans la réalisation d’un documentaire No Woman, no cry, sur la condition des femmes enceintes dans le monde. Pendant près de deux ans, elle a arpenté la Tanzanie, le Bangladesh, le Guatemala et les Etats-Unis pour aller à leur rencontre et les suivre dans cette période clef. Le film, sorti en 2010, ne fera que confirmer l’engagement de cette femme d’exception.
Un retour gagnant dans le monde de la mode
En 2001, Christy Turlington revient sur le devant de la scène, en couverture de Vogue Paris, sous l’œil du duo de photographes Inez et Vinoodh. Côté vie privée, elle épouse le top model, acteur, réalisateur et écrivain Edward Burns en 2003. La même année naît une petite fille, Grace, rejointe en 2006 par un petit garçon prénommé Finn.
En 2008, c’est sous l’objectif de Mario Testino, pour une campagne Versace, qu’elle fait son retour sur le devant de la scène mode. Dans la foulée, elle fait la couverture de Vogue Paris, et participe à une campagne Louis Vuitton, photographiée par Steven Meisel. En 2016, elle pose pour la campagne de la collection printemps-été de John Galliano. En 2018, elle est l’égérie de la ligne Conscious du géant suédois H&M.
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