Le mannequin de 28 ans a adressé un message sans équivoque au producteur Harvey Weinstein, le mercredi 11 décembre, lors de la première d’Uncut Gems, un film produit par son époux Sebastian Bear-McClard.
Le message ne saurait être plus limpide. Invitée de la première du film Uncut Gems, produit par son époux Sebastian Bear-McClard, Emily Ratajkowski a une nouvelle fois embrasé le tapis rouge, le mercredi 11 décembre. Le mannequin de 28 ans a en effet attiré tous les regards. Pas seulement pour ses poses, mais bel et bien pour l’inscription visible sous son bras.
Alors que le producteur Harvey Weinstein, accusé de viols et d’agressions sexuelles, a récemment proposé un accord de principe de 25 millions de dollars à une dizaine de ses victimes présumées, l’actrice a fustigé cette tentative en arborant une inscription rédigée au marqueur, et placée sous son bras.
Le mariage surprise d’Emily Ratajkowski
Chapeau noir à voilette pour elle, lunettes dorées et bagues pour lui, un couple de jeunes mariés peu conventionnel. (New York, le 23 février 2018.)
Emily Ratajkowski a opté pour un tailleur pantalon qui semble tout droit sorti de la dernière collection Zara. Pour le marié, un costume ciel sur un tee-shirt noir. (New York, le 23 février 2018.)
Prix du tailleur : moins de 130 €, merci Zara.
La jeune mariée pose avec un Carlin. (New York, le 23 février 2018.)
En vidéo, Emily Ratajkowski : du mannequinat au féminisme
« Il y a quelque chose de profondément dérangeant »
«Fuck Harvey», pouvait-on ainsi lire sur le bras nu du modèle. Une inscription qu’ont laissé entrevoir les multiples poses d’Emily Ratajkowski, une main derrière la tête et le bras levé devant les photographes. Plus tard dans la soirée, le modèle a expliqué son geste engagé en publiant un post sur son compte Instagram.
«Aujourd’hui, Harvey Weinstein et son ancien studio ont conclu un accord de 25 millions de dollars avec ses victimes, écrit-elle en légende de la publication. Weinstein, accusé d’infractions, de harcèlement sexuel et de viol, n’aura pas à admettre ses actes répréhensibles ou à payer de sa poche. #pasdejusticepasdepaix.» En effet, si l’accord est validé par un juge, le producteur n’aura pas à payer lui-même cette somme, qui sera réglée par les compagnies d’assurances autrefois liées à ses studios de cinéma.
En janvier 2018, le top model s’était par ailleurs exprimé sur le mouvement Me Too, né des suites de l’affaire Harvey Weinstein, dans les colonnes d’Harper’s Bazaar. «Je pense que les gens ont besoin de se réveiller et de réaliser qu’il y a quelque chose de profondément dérangeant dans cette industrie, expliquait-elle. Je pense que beaucoup de dynamiques de pouvoirs datent du début de cette industrie.» Deux ans plus tard, la jeune femme ne semble pas prête à rendre les armes.
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