Pour le printemps-été 2021, Giorgio Armani a offert à ses nombreux spectateurs un show (digital) en forme de quasi-manifeste : avant le défilé lui-même, un film documentaire d’une vingtaine de minutes entendait rappeler, avec force images d’archives et d’interviews du créateur, que l’esthétique Armani est intemporelle.

Une saison qui va à l’essentiel

De fait, depuis plus de quarante ans, ses vestes déstructurées et infiniment souples, ses pantalons fluides ou ses jupons légers semblent défier le temps. Démonstration faite, ensuite, sur le podium. Car cette saison, plus que jamais, le style Armani semble tourné vers l’idée d’exalter ses fondamentaux.  On a donc vu des silhouettes dans des camaïeux de gris, de beige ou de vert amande, de longues vestes, des cols mao, des robes rebrodées, des costumes d’une légèreté folle.

Le tout destiné à transcender de vraies personnalités en quête d’allure et de modernité. Une nouvelle fois, Giorgio Armani a prouvé que la mode ne saurait être réduite à une question de saison ou au concept de tendances. Une idée très en phase avec les réflexions en cours dans l’industrie de la mode sur les enjeux écologiques. Mais aussi avec les aspirations de consommateurs, de plus en plus nombreux, fatigués d’une forme de frénésie. 

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