Chaque jeudi, Gala vous fait découvrir un bijou dans l’air du temps. Dans le viseur cette semaine, la bague Le Petit Cactus Vanille de la collection décomplexée de bijoux fins de Mellerio, « Les Muses ».
Les jeunes filles qui passent le pas de la porte au 9 rue de la Paix savent-elles qu’elles rentrent dans un livre d’Histoire ? Ces jours-ci, dans les vitrines de Mellerio, les créations et visiteurs ont rajeuni. Fondée en 1613, la plus ancienne et dernière maison de joaillerie française indépendante au monde, si historique (passez voir, à l’occasion, les archives d’exception au sous sol : la maison a conservé les commandes de ses reines et impératrices, fidèles clientes), lance de manière inédite Les Muses, une ligne de bijoux de peau à l’esprit espiègle et moderne – plus beaux encore accumulés – célébrant les femmes – et quelles femmes… – qui ont jalonné son histoire au fil des siècles.
Familial 15 générations après, le fournisseur privilégié de la noblesse et des cours royales est un acteur incontournable de l’histoire de la joaillerie française. Si son CV est impressionnant, ses nouveaux bijoux fins et toujours précieux sont étonnement faciles à vivre au quotidien. En attestent les images de sa campagne, aux jeunes mannequins modernes et libres dans leur jean, sweats à capuche et débardeur côtelé. Un héritage revisité, avec une modernité assumée, autour d’une riche collection accessible (les premiers charms et puces d’oreilles commencent à 300 €) signée Laure-Isabelle Mellerio, sa directrice artistique, et articulée autour de ses héroïnes et ses muses (artistes, salonnières, princesses ou cocottes) : des femmes affranchies.
Marie-Antoinette des temps modernes
Dans le viseur, la bague Le Petit Cactus Vanille, cette fleur si chère à Marie-Antoinette, première cliente royale de Mellerio. Originaire du Mexique et des Antilles, le cactus a la particularité de ne fleurir qu’une nuit par an, au début du printemps. Sa floraison nocturne exceptionnelle a été immortalisée par le peintre botanique Pierre-Joseph Redouté, à la demande de la Reine. Cette histoire est à l’origine de la ligne dédiée au 18e siècle, imaginée par Laure-Isabelle Mellerio. Le motif central, travaillé autour du pistil, donne à voir une éclosion d’or rose, comme une délicate fleur en mouvement, qui s’invite sur des colliers longs ou courts, des bracelets, des bagues ou encore des pendants d’oreilles.
Crédits photos : Mellerio
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