En 1991, Kenzo présentait son premier parfum masculin. Une fragrance boisée marine inspirée par la nature. Trente ans plus tard, la griffe réinvente son iconique et dévoile un jus dans l’air du temps.
En 1991, Kenzo dévoile son premier parfum masculin, Kenzo pour Homme. Un jus imaginé par le parfumeur Christian Mathieu, composé d’un accord olfactif boisé et marin. Très vite, la fragrance se démarque grâce à son flacon en forme de bambou, sa couleur bleue symbole de l’océan et ses senteurs inédites pour l’époque. Résultat ? Kenzo pour Homme deviendra rapidement un incontournable de la maison. Trente ans plus tard, la griffe décide de lui offrir une seconde jeunesse. En 2021, cet iconique se réinvente en dépoussiérant les codes de la masculinité traditionnels, et ça fait du bien !
Une autre version de la masculinité
Depuis des années, les parfums masculins sont incarnés par des campagnes publicitaires sous testostérone où l’homme séduit par sa force, sa détermination ou encore grâce à son pouvoir d’attraction, notamment sur les femmes. Pour Dior, Johnny Depp apprivoise un loup en plein désert. Chez Chanel, Gaspard Ulliel part à la recherche d’une femme aperçue dans un building. Avec son nouveau jus, Kenzo a décidé de s’éloigner de cette stratégie marketing. Pour personnifier la fragrance, la maison n’a pas choisi un visage mais l’incarnation de toutes leurs valeurs en une et seule même personne. Son nom ? Orin Hardin. Ni égérie, ni influenceur, cet Américain domicilié à Bali est le fondateur de Bamboo U, une initiative qui consiste à former des jeunes designers, architectes et ingénieurs pour une approche plus responsable. Son combat ? Faire connaître, et reconnaître, le bambou – un adjuvant écologique très efficace à l’impact environnemental positif – comme matériau de construction durable. Shootée en plein cœur de Bali, la campagne publicitaire s’articule autour du projet d’Orin et de son engagement. « La reconnexion de l’homme avec la nature a été l’inspiration principale de ce nouveau parfum. On a voulu mettre en lumière une nouvelle façon de s’accomplir. C’est une autre version de la masculinité », nous explique Timothé Delacroix, directeur de la communication Kenzo Parfums.
Un parfum versatile
Pour la signature olfactive de cette réinterprétation, le parfumeur Quentin Bisch a souhaité s’affranchir de la formule d’origine sans pour autant la trahir. « J’ai eu très envie de travailler sur une peau d’homme salée chauffée par le soleil au fil du temps », nous explique-t-il. Pour ce faire, l’expert va réécrire l’accord d’origine. En note de tête, Quentin Bisch opte pour un contraste de fraîcheur épicée avec les baies roses et la calypsone pour la brise marine. Vient ensuite l’accord sensuel et sophistiqué proposé par le vétiver et le bois de figuier. Puis, en fond, le santal se mêle aux notes épicées de l’akigalawood (un dérivé du patchouli). Résultat ? Ce nouveau jus offre un sillage immédiatement identifiable. Un contraste frais, marin et boisé où le parfumeur a exclu « toutes traces de senteur masculine ». « J’aime l’idée de gender fluide, de sensations qui peuvent parler à n’importe qui. C’est un parfum versatile, à la formule courte, que chaque personne peut s’approprier », conclut le nez.
© Fournis par ELLE
parfum kenzo
© Kenzo
Disponible à partir de 40ml, 55 €.
Source: Lire L’Article Complet