En rupture de stock, ces baskets de la chaîne allemande de discount crée le buzz sur les réseaux sociaux. Explications.

Phénomène. Mercredi 1 juillet, le site belge du distributeur allemand dévoilait une mini-collection aux couleurs jaune, bleu et rouge de l’enseigne. Au programme : une paire de claquettes, des baskets, un tee-shirt et des chaussettes proposés entre 99 centimes et 13 euros. Résultat ? Une rupture de stock inédite. Même topo, aux Pays-Bas où toutes les chaussures ont été sold out en l’espace de quelques heures. Très vite, les baskets Lidl ont suscité de nombreuses curiosités avant de devenir un véritable objet du désir. À l’heure où nous écrivons ces lignes, une enchère se déroule sur Ebay pour acquérir ce Graal. Le prix de cette basket taille 46 est pour l’instant de 1255 euros, soit presque cent fois son prix initial.  En France, cette série d’articles n’est pas commercialisée. Sur Twitter, les internautes français, déçus de ne pas trouver chaussure à leurs pieds, ont interpellé le compte Lidl. « Quel engouement pour cette gamme ! Merci beaucoup à vous ! Comme nous l’indiquions, ces produits ne sont pas prévus à la vente en France, mais nous faisons notre maximum pour vous réserver une petite surprise quand même, restez connectés ! », a répondu la marque. Il va falloir être rapide ! 

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Quand le culture populaire devient tendance 

Depuis plusieurs années maintenant, on assiste à un phénomène mode qui ne laisse personne indifférent. L’idée ? Détourner des objets de grande consommation pour les rendre hype. Ikea a proposé des sacs-bananes et des bobs à son effigie, Décathlon a recommercialisé ses célèbres baskets Flex et son jogging datant de 1985 et dans un autre registre, Louis Vuitton a commercialisé en 2007 un sac inspiré du cabas en tartan de la marque à petit prix, Tati. Aussi drôle que cela puisse paraître, cette pratique fait débat. Pour la journaliste mode, Alice Pfeiffer, il s’agit d’un mépris de classe. « Ces codes deviennent de la mode précisément au moment où ils sont récupérés. Ils n’existent que par un processus de sublimation qui passe par sa relecture. Ce n’est pas le sac Tati que veut cette clientèle mais la citation ironique et un peu gênante de ce sac », explique-t-elleà « Slate », et repris par le «  Huffington Post ». De l’ironie mal placée ou pas, la pop culture fait toujours recette !

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