En lançant son label Azfashion, le créateur de génie compte n’en faire qu’à sa tête. Et c’est exactement ce qu’on lui demande.
Enfin le retour, et en grande pompe s’il vous plaît ! Chevelure peroxydée, visage lunaire caché derrière des lunettes rectangulaires noires, éternel noeud pap’ : c’est avec un drôle de selfie posté sur Instagram qu’ Alber Elbaz a annoncé la création de son label -dont la date de lancement est encore secrète -, quatre ans après son départ fracassant de la maison Lanvin. Un come-back bien nommé AZFashion, qui prendra les allures d’une start-up, montée en équipe avec le groupe de luxe suisse Richemont (Chloé, Yoox Net-a-Porter Group…). Quel nouveau chapitre de mode le designer prépare-t-il ? La recette en trois ingrédients.
Du rêve. À 58 ans, celui que l’on sait allergique aux dérives du secteur entend inventer une « dream factory » avec l’émotion pour seule feuille de route. « Une sorte de think tank qui part du fantasme pour se transformer en produit », détaille-t-il au quotidien « WWD ».
De la générosité. Le nombrilisme du designer entouré de « courtisans » ? Pas pour lui. Son truc, c’est les gens, les vrais. « Je n’ai pas voulu appeler la marque Alber Elbaz, parce qu’elle n’est pas centrée sur moi. C’est à propos de nous, et ça va de A à Z, comme les première et dernière lettres de mon nom », confie-t-il au « New York Times ».
De la singularité. Ses histoires de mode ont toujours dessiné une allure différente de celles de ses concurrents. En s’associant avec Richemont, il trace son propre chemin. « Je ne voulais pas aller dans une entreprise et chanter la même chanson qu’avant », conclut-il. La singularité ? Son manifeste.
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