• Cette visite à « Asteroid City » permet de croiser de nombreux grands noms du 7e art.
  • L’apparition d’un extraterrestre pendant une conférence sur l’astronomie oblige des humains fort différents à cohabiter.
  • Leur confinement au cœur du désert permet à Wes Anderson de multiplier les situations rocambolesques.

Scarlett Johansson, Margot Robbie, Tom Hanks, Jason Schwartzman, Adrien Brody, Bryan Cranston et Edgar Wright font partie des très nombreux interprètes d’Asteroid City de Wes Anderson, découvert au dernier Festival de Cannes. 

Le réalisateur de L’île aux chiens et The French Dispatch a réuni une bande de stars hétéroclite pour les coincer dans une petite ville perdue dans le désert à l’occasion d’une conférence sur l’astronomie pour enfants surdoués.

Quelques scènes pour chacune des stars

Mais quel est le secret de Wes Anderson pour avoir autant de stars dans ses films ? « C’est de ne les faire jouer que dans quelques scènes, explique le réalisateur à 20 Minutes. Tourner avec moi ne leur prend que peu de temps, alors les stars hésitent moins à me dire oui. » 

Le cinéaste est trop modeste : la brièveté de leur apparition n’est pas la seule chose qui attire les grands noms du 7e art dans son univers. Le côté cool du tournage et l’endroit retenu également.

Une part d’enfance

« Nous avions construit tous les décors d’Asteroid City en Espagne, insiste Wes Anderson. C’est une façon de plonger mes interprètes américains dans un monde hors de leurs vies habituelles et tout le monde adore ça. » 

Et cela d’autant plus qu’un extraterrestre fait partie de l’aventure. « J’ai une approche très précise de mes films et de leur esthétique, insiste Wes Anderson. J’aime l’idée que les spectateurs soient totalement dépaysés dans une Amérique des années 1950 que j’ai fantasmée. »

Des couleurs aussi acidulées que sa bande-son rendent ce conte magique aussi attrayant pour les adultes que pour les plus jeunes. 

Explosions nucléaires, théâtre délirant, idylles naissantes et secrets d’État sont au menu d’une œuvre douce-amère sur laquelle le cinéaste a apposé sa patte inimitable. « Pour moi, le cinéma est une façon de conserver une part d’enfance », avoue-t-il. On est toujours aussi heureux qu’il nous en fasse profiter.

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