A l’occasion de la sortie de Week-end Family, la première série française originale de Disney+, Télé Star s’est entretenu avec Annelise Hesme (Laurence) et Pierre-François Martin-Laval (le co-réalisateur de la fiction avec Sophie Reine).
Mercredi 23 février, Disney+ met a dispostion de ses abonnés sa première série française Week-end Family. Ici, Eric Judor se glisse dans la peau de Fred, un homme ayant eu trois filles avec trois femmes différentes. Chaque week-end, il accueille chez lui toute sa progéniture et doit donc gérer les comportements des enfants… mais aussi de leurs mamans ! Pour couronner le tout, Fred veut emmenager avec Daphné, sa nouvelle petite-amie. A l’occasion de la sortie de cette fiction évènement, Télé Star a rencontré Annelise Hesme, qui incarne l’une des ex de Fred, et Pierre-François Martin Laval (Pef à l’époque des Robins des Bois), qui co-réalise le projet avec Sophie Reine.
Télé Star : Pourquoi avoir accepté de participer à Week-end Family ?
Pierre-François Martin-Laval : Je n’ai lu que deux épisodes au départ et j’ai tout de suite accroché. Ça m’a touché, je pense que c’est parce que j’ai quatre filles, j’ai été élevé aussi par des parents divorcés, j’ai eu des belles-mamans et un beau-père. Cela m’a également rendu fier que Disney soit intéressé pour que je réalise l’une de leurs productions. Enfin, qu’Éric Judor soit impliqué a été pour moi le gros déclic.
Annelise Hesme : Travailler avec Disney, ça fait briller les yeux ! J’avais aussi travaillé deux fois avec Éric, à l’époque de H et dans Platane. J’adore son humour, je ne pouvais pas passer à côté de cette série. De plus, être dirigée par Pef a été aussi une joie ultime car je suis fan !
Vous êtes-vous reconnus en l’un des personnages des parents ?
Pef : Je ne suis pas divorcé mais parfois je me suis reconnu en Fred. Il doit faire plaisir à tout le monde et il ne peut pas toujours mener la vie telle qu’il la mènerait. Parfois, le personnage va loin… Là, j’espère que je ne suis pas comme lui !
AH : Laurence est vraiment super cool et je me suis reconnue dans ce côté-là, où il n’y a jamais mort d’homme quoi ! (rires)
Connaissiez-vous bien Eric Judor avant de travailler avec lui dans Week-end Family ?
Pef : J’ai été son premier metteur en scène aux débuts d’Éric et Ramzy, on a grandi ensemble. On jouait avec Les Robins des Bois au Splendid et eux deux étaient après nous. On a vécu un truc incroyable pendant trois ans et après on ne s’est plus jamais vus pendant vingt ans. On s’est chamaillé pour une connerie et le fait qu’Éric ait eu envie de rebosser avec moi m’a bouleversé. Le mot n’est pas fort, ça m’a vraiment touché ! Et c’est reparti comme avant entre nous.
Comment se comporte-t-il sur un tournage ?
Pef : C’est le type le moins sérieux que j’ai vu de ma vie ! Il fout le bordel pendant qu’on place les caméras et il continue quand on est prêts. Quand il y a le clap, il va le prendre et le jeter à l’autre bout de la pièce, il va continuer de dire des blagues pendant que je dis "Action !"… et je le laisse faire. C’est pour le plus grand bonheur de ses partenaires, je le laisse donc créer cette joie, cette euphorie, car c’est dans ces conditions et cette énergie qu’il donne le maximum. Mais quand j’en parle, vous ne vous rendez pas compte combien c’est insoutenable !
AH : C’est effectivement un pitre mais il a un don d’improvisation et c’est un gros bosseur. Il sait toujours où il va. Moi qui n’ai pas spécialement des talents d’impro, je me suis sentie vraiment libre. Il est à l’écoute et respectueux. Ce n’est pas qu’un bon comédien, c’est un bon camarade et un bon homme en fait.
Etait-ce facile de travailler avec des enfants ?
Pef : On a pris des jeunes acteurs redoutables. Je me suis adapté à chacun et cela a été assez simple car on avait l’impression qu’ils avaient déjà une très grande expérience.
AH : Cette série représentait pour elles beaucoup d’excitation, de sollicitation, de fatigue, de joie, d’énervement parfois… J’étais ravie de les voir à chaque fois car ce sont trois caractères différents mais elles sont chacune intelligentes et joyeuses. C’était nos petites chéries et nos petites pros.
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