Manoirs, abbayes, forêts et étangs… Dans le Perche, on fait des câlins aux arbres, on découvre un patrimoine historique et on chine.
Restez informée
A cheval entre Eure-et-Loir, Sarthe et Orne, le parc naturel régional du Perche regroupe quatre-vingt-huit communes et s’étend sur près de 195.000 hectares. Autour de Mortagne, Bellême et Rémalard, c’est une campagne joyeuse, faite de collines forestières, de bocages verdoyants et de villages cossus. Avec neuf circuits d’une centaine de kilomètres répertoriés « routes tranquilles » : forêts et abbayes, vallées et moulins, sites et panoramas… il y a de quoi assouvir toutes les soifs de dépaysement. Sur la route des manoirs et traditions, on visite le manoir de Courboyer. Construit à la fin du XVe siècle, il accueille un conservatoire dédié aux abeilles noires de l’Orne, présentes depuis des millénaires et menacées d’extinction. Un peu plus au nord, le manoir de la Vove est l’une des plus importantes maisons fortes du Perche, qui compte encore une centaine de ces demeures. Au sud-ouest du parc, au village de La Perrière, on grimpe sur le site de l’Eperon, pour découvrir le panorama qui marque la rupture entre le relief du Perche et la plaine de Mamers. Les ruelles de cette « petite cité de caractère » de 250 habitants accueillent plusieurs ateliers d’artistes et une librairie renommée, la Demeure du livre.
Sylvothérapie et chênes tricentenaires
Tout près, dans la forêt de Bellême, on s’apaise en enlaçant le tronc d’un des nombreux arbres majestueux. Après cette séance de sylvothérapie, on ne manque pas d’aller admirer le chêne de l’école, vieux de 340 ans. Il mesure 42 mètres de haut et 4,55 mètres de circonférence à hauteur d’homme. Au nord du parc naturel, près de Bresolettes, l’Etoile du Perche, rond-point du XVIIIe siècle qui dessert huit voies forestières, accueille un autre chêne remarquable. Autour, les forêts du Perche, de La Trappe et de Réno- Valdieu furent données par les comtes du Perche aux XIe et XIIIe siècles pour faciliter l’installation des ordres monastiques, comme à l’abbaye de La Trappe, près de Soligny.
Au bonheur des chineurs
Capitale historique du Perche, Bellême a gardé des vestiges du château fort et des puissantes murailles qui défendaient la place au Moyen Age, ainsi qu’un certain nombre de maisons bourgeoises des XVIIe et XVIIIe siècles. Aujourd’hui, les rues et places aux façades colorées de ce bourg de 1.500 habitants accueillent ateliers et boutiques d’artisans, artistes, antiquaires et brocanteurs qui font le bonheur des chineurs, comme à Mortagne-au-Perche, l’ancienne rivale située à environ 20 kilomètres, qui distille une ambiance comparable.
Voyage pratique
Séjourner
A La Perrière. Le Relais d’Horbé. 4 suites et 3 chambres, ambiance feutrée et cuisine de saison au restaurant. Ch. dble à partir de 95€. lerelaisdhorbe.fr
A Charencey. Domaine de La Lochetière. Gîte et chambres d’hôtes dans un parc de 5 ha, à l’orée de la forêt du Perche. Ch. dble à partir de 110€ en B & B. domainedelalochetiere.fr
Savourer
A Mortagne-au-Perche. R 10, glaces artisanales, créations au chocolat. Tél. : 06 83 70 71 41.
Chez Emilie et Yan, fromagerie et épicerie fine. Tél. : 02 33 85 67 68.
A Belforêt-en-Perche. La Maison d’Horbé, petits plats à emporter et spécialités normandes. lamaisondhorbe.com
A faire
Sylvothérapie. Avec Nicolas Laurain, magnétiseur-sylvothérapeute. A partir de 25€/pers. la séance de 2 heures. Sylvoterrehappy.com
Infos
ornetourisme.fr
A lire aussi :
⋙ Beauté à la Normande : se relaxer au spa de Bagnoles de L’Orne
⋙ Visiter la Normandie : tout savoir sur la région des verts bocages
⋙ Cap vers la Normandie à la découverte du Camembert
Source: Lire L’Article Complet