Une balade pleine de charme dans la Ville rose, conjuguant patrimoine, art de vivre, gastronomie, entre monuments incontournables, quartiers pittoresques et pauses bienvenues. 10 façons originales de découvrir Toulouse.

Restez informée

  1. Balade dans le cœur historique
  2. Le Couvent des Jacobins
  3. Toulouse côté jardins
  4. Itinéraires bis
  5. Parcours insolites
  6. La Grande Halle de la Machine
  7. Les marchés couverts
  8. Une cité tournée vers le ciel
  9. Passion rugby
  10. Nos bonnes adresses

1. Déambuler dans le cœur historique

Dôme de La Grave. En attendant que La Cité des Arts de La Grave (CHU de Toulouse) voie le jour, on admire les peintures de l’expo Mitau, inspirées par le lieu.

Basilique Saint-Sernin. À l’instar des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, on fait étape dans la plus grande église romane du pays.

Place Saint- Pierre. Étape incontournable de la jeunesse toulousaine et des fêtards, à quelques pas de la Garonne. On prend l’apéro Chez Tonton, où l’on sert le pastis au mètre depuis quelques décennies.

Place du Capitole. Comme Claude Nougaro dans sa chanson Toulouse, on entonne « Voici le Capitole, j’y arrête mes pas ». Point de départ pour visiter la ville, on s’informe à l’office de tourisme installé dans le donjon, puis on profite de la vue depuis les terrasses des cafés sous les arcades de la place.

Pompon sur la Garonne. Rue des Puits Clos. « À Toulouse, on dit chocolatine. » On dit aussi « Rendez-vous place du Cap !  » Des expressions locales déclinées sur des tee-shirts, sacs ou mugs, à s’offrir comme souvenirs de voyage.

Les Carmes. On flâne dans les ruelles charmantes et colorées du quartier, débouchant parfois sur des placettes animées. On fait une pause au Bar du Matin, pour un café sur sa terrasse très prisée, face au marché.

Saint-Étienne. Autour de la cathédrale, on découvre le Marais local avec ses courettes cachées. Rue Croix-Baragnon, haut lieu du shopping chic, on croque une savoureuse pâtisserie Conté, peut-être un Fénétra, le gâteau toulousain.

Saint-Aubin. On s’imprègne de l’esprit de ce quartier, vivant et attachant, sur le marché qui rassemble producteurs, artisans et bouquinistes le dimanche matin. Puis on s’attable dans un petit resto de la rue de la Colombette, déclarée Commune Libre par des artistes à la Libération, comme Montmartre à Paris.

Marc Deloche. Rue Antonin Mercié. À proximité du musée des Augustins, on fait une pause shopping chez le créateur de bijoux chouchou des Toulousaines.

Bello & Angeli. Rue Victor Hugo. On y va pour les crèmes glacées quand il fait trop chaud pour déguster leurs chocolats. On choisit la Bacio, fétiche de la maison, chocolat-noisette, ou le sorbet à la mûre sauvage.

2. Entrer dans l’Histoire au Couvent des Jacobins

Halte obligatoire entre la place du Capitole et le quai de la Daurade, l’immense bâtisse de brique au clocher octogonal est un joyau du gothique méridional.

Ces murs imposants et sobres – bâtis pour accueillir les prêcheurs dominicains – cachent un havre de paix. À l’abri du tumulte de la ville, le cloître est bordé de quatre galeries ombragées desservant les différents bâtiments. L’église abrite les reliques de saint Thomas d’Aquin. Ses voûtes sont baignées d’une lumière céleste filtrée par les vitraux, et sa double nef s’achève par un impressionnant palmier de pierre, perché à 28 mètres. Les plus curieux apercevront d’étonnantes sculptures au pied des colonnes…

Accolée à la sacristie, la chapelle de la Vierge permet de découvrir les ornements liturgiques (vêtements brodés de fils d’or et orfèvrerie pour les fêtes et processions) sous sa voûte ornée de roses. Après la salle capitulaire, on s’attarde dans la chapelle Saint-Antonin pour ses murs peints racontant notamment la légende de saint Antonin : il survécut à deux jours de supplice dans une marmite d’huile bouillante. Vient enfin le plus vaste réfectoire monastique médiéval, qui servit de manège à chevaux lorsque l’armée napoléonienne réquisitionna les lieux, l’ordre des frères prêcheurs ayant été interdit à la Révolution.

Le palmier de pierre, une prouesse architecturale. L’église fut agrandie dès 1275 et cet arbre à 22 nervures a été créé pour voûter l’espace. L’écrivain Paul Claudel en fit l’éloge : « Un pilier unique d’où s’échappe de tous côtés un torrent de nervures, chevelure de directions, ascension de palmes […] »

Infos pratiques. Entrée au cloître 5€ (plein tarif), gratuit pour les moins de 18 ans. Ouvert tlj sauf le lundi, de 10 h à 18 h. Tél : 05 61 22 23 82, jacobins.toulouse.fr Métro / parking : Capitole Événements à venir : 42e festival Piano aux Jacobins, du 8 au 26 septembre. Le Printemps de septembre, biennale d’art contemporain, du 17 septembre au 17 octobre.

3. Se mettre au vert dans la Ville rose

Pour être au frais au cœur de l’été, accordez-vous une pause nature à l’ombre des arbres d’un joli jardin ou au bord de l’eau.

Des jardins bucoliques. Trois jardins reliés par des passerelles piétonnes autour du Grand-Rond (photo), pour 7 hectares de nature au cœur de la ville. Le Square Boulingrin, connu des Toulousains sous le nom de Grand-rond, fait office de rond-point, entouré d’allées en étoile. Ancien rendez-vous mondain de la ville pour la promenade, le parc fait face au Jardin Royal, ponctué d’élégantes statues, dans un style paysager Second Empire. À quelques mètres, le Jardin des Plantes du Muséum, créé par le botaniste Philippe Picot de Lapeyrouse en 1794, abrite une centaine d’espèces botaniques, initialement destinées aux étudiants de médecine.
La bonne idée : déjeuner sous les arbres centenaires du Jardin des plantes, au Moaï (lemoai.com).

A la japonaise. Dans le quartier Compans-Caffarelli, le Jardin japonais de 7 hectares a été conçu sur le modèle de la villa de Katsura à Kyoto. Il rassemble tous les éléments typiques du jardin nippon : pavillon de thé, pont rouge, plan d’eau, mer de sable, rocher et cerisiers.

Un parc festif. La Prairie des Filtres, qui s’étire entre le pont Neuf et le pont Saint-Michel sur la rive gauche de la Garonne, accueille les familles pour un pique-nique au bord de l’eau, ou les jeunes dans une ambiance festive.

Au fil de l’eau du canal du Midi. Classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco, le canal du Midi relie Toulouse à la Méditerranée, sur 240 km ponctués de ponts et d’écluses. Pour une balade sous les platanes, sur le chemin de halage, on peut louer une bicyclette tout près de la gare Matabiau, à la Maison du vélo (maisonduvelotoulouse.com), s’offrir une pâtisserie ou un déjeuner dans la cour du Vélo Sentimental attenante, et partir à la découverte de quelques pépites de la ville. Au port de l’Embouchure, point de départ du Canal, une visite de la péniche Maison Nougaro plonge le visiteur dans l’univers de celui qui a chanté Toulouse comme personne (maisonnougaro.fr), alors qu’une étape à la villa mauresque du musée Georges-Labit permet de découvrir la collection d’art oriental de ce grand voyageur et de profiter de son jardin propice à l’évasion (museegeorgeslabit.fr).

4. Faire le mur

En plus de son riche patrimoine historique, Toulouse affiche une incroyable modernité. Itinéraire bis pour explorer toutes ses facettes.

Un berceau du street art. Depuis les années 80, le graff a toujours fait partie du paysage toulousain. Le mouvement a vu le jour au cœur du quartier populaire Arnaud-Bernard, avant de s’étendre le long du canal du Midi et dans toute la cité, une « permissivité » plutôt rare en centre-ville. Du collectif historique de graffeurs La Truskool, très réputé dans les années 90 (reformé en 2017 pour réaliser la plus grande fresque de la ville, 30 x 12 m, place Arnaud-Bernard) au festival Rose Béton (prochaine édition de cette biennale en 2022), Toulouse accorde à l’art urbain la place qu’il mérite.

La bonne idée : les chasseurs de graffs peuvent localiser les œuvres sur toulouse.streetartcitie.com

À Blagnac, l’Aérochrome offre 3 000 m2 de murs à bomber ! Cet immense lieu de création, dédié au street art, a vu le jour l’an dernier dans une ancienne usine de mécanique. Lieu d’expression et de transmission, cet incubateur des arts urbains organise événements, expos, ateliers, et accueille une guinguette éphémère cet été. 220, route de Grenade à Blagnac, bus n° 70 arrêt Tonneliers, Facebook L’Aérochrome.

Voyages au musée. De nombreuses installations artistiques se cachent dans les stations du métro toulousain ou sur le parcours du tram. L’appli ARTéo de Tisseo (réseau de transports de la ville) vous permet de les localiser et de les identifier.

5. Se laisser guider

Parcours arty

  • Tour street art. Une visite en compagnie d’un guide et d’un artiste reconnu, pour découvrir les œuvres emblématiques de la ville, à pied et en bus. Graff tour, 2 heures, 15€ sur toulouse-tourisme.com
  • Des photos dans la ville. Pour le centenaire de la naissance de Jean Dieuzaide, 38 clichés du célèbre photographe sont exposés dans des lieux liés à sa vie et à son œuvre. Dieuzaide dans la ville, 2 heures de parcours guidé sur urban-hist.toulouse.fr
  • Excursions en musique. La société de production musicale Bleu Citron et l’office de tourisme organisent des visites en compagnie d’un artiste, avec des intermèdes musicaux. 2 heures, 20€ Facebook LesFlâneries Excursions Musicales

Parcours en famille

  • Rallye écoresponsable. Pour mêler culture et sensibilisation à l’environnement, on vous équipe d’une tablette et de quelques accessoires histoire de visiter la ville en jouant, relever des défis, et même collecter des déchets ! Explorad’oc, 2 heures, 65€ par équipe de 2 à 6 personnes, toulouse-tourisme.com
  • Escape game en extérieur. L’occasion de découvrir des monuments, fameux ou méconnus, en tentant de mettre la main sur un légendaire trésor toulousain. Aurum tolosanum (l’or de Toulouse), 20€ par personne, mysteriusescape.fr
  • Place à la magie. Un magicien vous guide sur les lieux de l’histoire de la magie. La visite est ponctuée de tours. Le Toulouse de la magie ! 1 h 30, adultes 12€, toulouse-tourisme.com et arh-toulouse.fr

Visites guidées à la carte

De nombreux parcours sont organisés par l’office de tourisme pour découvrir le patrimoine local. À choisir selon des thématiques (les Cathares, les Années folles, sur les pas de Nougaro…). toulouse-tourisme.com

6. Voyager à pas de géant

Entrez dans un univers fantastique et démesuré au milieu des impressionnantes créatures animées de la Halle de la Machine.

Le concept. En 2018, l’ouverture de cette halle hors normes a rassemblé plus de 900000 personnes, venues assister aux déambulations du Minotaure dans les rues de Toulouse. Ce géant (47 tonnes, 14 m de haut) respire, se cabre ou s’endort, grâce à la dextérité de 17 machinistes, le mouvement étant le thème central de la démarche artistique de La Compagnie de la Machine. Fondée en 1999 par François Delaroziere, elle donne vie à ces gigantesques créatures mythologiques, dans ces ateliers de Nantes et Toulouse. Installée dans le quartier Montaudran, La Halle de la Machine borde la piste historique de l’Aéropostale, devenue le terrain de jeu du Minotaure, qui embarque les voyageurs sur son dos pour une visite à son rythme (réservez à l’avance).

L’expo. Entrez dans les coulisses de la construction du Dragon de Calais, cette machine installée sur le front de mer de la ville du nord. La scénographie vous fait découvrir le travail des peintres, sculpteurs ou soudeurs, sur ce chantier titanesque qui a nécessité 18 mois, pour concevoir un dragon de bois et d’acier de 74 tonnes.

Le manège. Les arts forains revus et corrigés par La Machine, avec ce carrousel carré et surdimensionné (18 m de côté) qui transporte enfants et adultes dans un bestiaire onirique. L’embarquement se fait sur des buffles géants qui tractent des poissons au milieu d’insectes, et là encore, il est question de mouvement : vertical, horizontal, en rotation…

Les concerts. Durant l’été, la Piste des géants accueille les Halle Night Long, les vendredis et samedis soirs. La programmation des concerts (gratuits) est éclectique, allant du ska au punk-rock, en passant par l’électro, le swing, le jazz manouche et même le Bollywood.

La table. La carte du Minotaure Café propose des produits locaux et de saison, un barbecue les soirs de concert et, le week-end, on peut réserver pour Le Déjeuner des petites mécaniques (50 places), un repas servi et mis en scène par des machines. Du mardi au dimanche, 10 h à 19 h, 22 h les vendredis et samedis.

Infos pratiques. 9,50€ la visite de la Halle ou le voyage en Minotaure, 17€ les deux, manège 3,50€, Piste des Géants 15,50€. 3, avenue de l’Aérodrome de Montaudran, 31400 Toulouse. Accès en train Gare Montaudran (5 min de Matabiau), bus n° 23, 27 et 80. halledelamachine.fr

7. Se régaler au marché

Particularité du centre-ville, primeurs, poissonniers ou charcutiers sont regroupés sous deux marchés couverts depuis près de 130 ans.

Dans ces institutions toulousaines, il faut parfois jouer des coudes le dimanche matin, mais ces marchés hauts en couleur permettent de découvrir toute la richesse de la gastronomie locale. Créés tous les deux dans les années 1890, sous de grandes halles métalliques de style Baltard, ils ont connu le même sort dans les années 50 : pour résoudre les problèmes de stationnement du centre-ville, ils ont été rasés puis reconstruits, afin que des parkings puissent voir le jour au-dessus des étals ! Si leur architecture a perdu de leur charme, ils n’en demeurent pas moins les étapes incontournables d’une pause gourmande et conviviale.

Les Carmes. On y va pour les pépites d’estives chez Sena Fromager, l’agneau du Quercy chez Alexandre, le porc gascon du Cochon noir, la saucisse sèche de canard Samaran. Autour, on s’installe en terrasse avec des huîtres et du vin blanc chez Jeannot, des tapas à la Loge 24 ou une pizza Lopez.
Infos : métro Carmes, 7 h-13h30 (fermé le lundi), nocturnes ponctuels.

Victor-Hugo. On y va pour les saucisses de Toulouse de la Maison Garcia, les fruits de mer Bellocq, les fromages au lait cru de Betty, à déguster avec du pain Cadenet. On partage une bouteille de vin autour d’un tonneau au Chai Vincent, une viande grillée au Louchebem, à l’étage, où sont installés les cinq restaurants du marché (avec terrasses).
Infos : métro Capitole, 7 h-13 h (sauf lundi), nocturnes ponctuels.

8. Lever la tête vers le ciel

Décollage immédiat pour la capitale mondiale de l’aéronautique, qui vous transportera forcément un peu plus près des étoiles.

Des premières usines Latécoère, qui ont vu s’envoler Mermoz et Saint-Exupéry, à l’implantation d’Airbus, plus gros site industriel français, en passant par la mythique Caravelle ou le Concorde, qui décolla de Toulouse en 1969, la Ville rose nous embarque dans l’aventure du ciel et de l’espace.

Décoller avec Thomas Pesquet. Des vaisseaux spatiaux à taille réelle, une station MIR, la fusée Ariane 5 et ses 53 m de haut, une coupole d’astronomie, une salle Imax 3D, etc. Implantée sur 5 hectares, la Cité de l’Espace propose aux adultes et aux enfants (dès 4 ans) de mieux connaître le ciel, grâce à des expériences sensorielles dans des décors immersifs. Jusqu’à la fin de l’année, l’expo Suivi Mission Alpha est consacrée à la mission de Thomas Pesquet : salle de contrôle, événements retransmis en direct, suivi de ses pratiques, ainsi qu’un cycle de rencontres lors des Cafés Alpha.

Infos : tljs, nocturne jeudi, 21,50€, 16€ (- 18 ans), cite-espace.com

S’envoler avec Antoine de Saint-Exupéry. C’est de la piste de l’Envol des Pionniers que Saint-Exupéry, alors pilote de l’Aéropostale, a décollé pour la première fois. Le site est à l’origine de l’essor de l’aéronautique civile à Toulouse, les premiers avions y ont été construits en 1918. Jusqu’à la fin de l’année, l’espace muséographique L’Envol des Pionniers propose une exposition retraçant la vie de l’écrivain aviateur, à l’occasion des 120 ans de sa naissance. Elle rassemble des objets personnels, des documents historiques permettant de découvrir son intimité comme son engagement dans l’armée américaine durant la Seconde Guerre mondiale. En bordure de la piste, visitez les Jardins de la Ligne, dont l’architecture et les végétaux évoquent les pays survolés par les pionniers de l’Aéropostale.

Infos : fermé lundi, 8€ et 6€ (- 18 ans), lenvol-des-pionniers.com

Embarquer à bord du Concorde. Installé à Blagnac, le site Aeroscopia permet de déambuler parmi les avions de légende, de tester les sensations aux manettes du simulateur de vol de l’A380 et de plonger dans l’incroyable histoire de l’aéronautique civile française, intimement liée à la métropole occitane.

Infos : tljs, 14€ (adultes), 11€ (-18 ans), musee-aeroscopia.fr

Bon plan. Surveillez la reprise des visites d’Airbus, pour découvrir la chaîne d’assemblage et parcourir 700 hectares du site. Couplez votre billet avec Aeroscopia. 25€ sur manatour.fr

9. Entrer dans la mêlée

Le stade toulousain, avec son palmarès vertigineux, a lui aussi le statut de monument. Découvrez l’esprit rugby d’une ville en rouge et noir.

Fouler la pelouse du stade Ernest-Wallon. Se mettre dans la peau d’un joueur du stade toulousain : accéder aux abords du terrain et s’asseoir sur le banc de touche, s’entraîner lors d’ateliers à la mêlée ou au lancer de ballon, pénétrer dans les vestiaires ou dans la salle de muscu… 90 minutes pour s’imprégner de la longue histoire des Rouge et Noir, lors d’une visite ponctuée d’anecdotes et de quiz, pour tout savoir des exploits de l’équipe mythique.

Infos : 14€, manatour.fr

Découvrir le waterugby. Du rugby sur l’eau ? Ce tournoi inédit, lancé par le rugbyman Yann Delaigue, rassemble les joueurs sur un mini-terrain (35 x 40 m) flottant sur la Garonne, port de la Daurade. Pas de ligne de touche ni d’en-but, pour marquer il faut plonger ! Point d’orgue de la compétition : 30 stars du rugby jouant en équipe avec des amateurs. L’édition précédente avait réuni Fabien Pelous et Vincent Clerc.

Infos : du 10 au 12 sept., waterugby.com

Faute de public, le club a créé le Mur du Soutien. Pour un don de 30€, vous disposez d’une brique à votre nom dans le stade et entrez ainsi dans la légende (déjà plus de 24000 participations). stadetoulousain.fr

10. Profiter des bonnes adresses

Pour dormir

  • Péniche Amboise (photo). Amarrée sur le canal du Midi, entre le port Saint-Sauveur et le Pont des Demoiselles, cette maison d’hôtes flottante propose quatre cabines équipées et une agréable terrasse. À partir de 95€ la nuit. 17, boulevard Griffoul-Dorval. Tél. : 06 50 77 64 58. peniche-amboise.com
  • Hôtel Albert Ier. Situé tout près du Capitole, l’établissement s’inscrit dans une démarche slow tourisme : engagement responsable, produits bio et locaux, vélos disponibles… À partir de 75€ la nuit. 8, rue Rivals. Tél. : 05 61 21 17 91. hotel-albert1.com
  • Mama Shelter. À Jean-Jaurès, l’hôtel est fidèle aux codes de l’enseigne : un environnement ludique, des chambres au design branché, un rooftop avec vue panoramique sur la ville, un bar à cocktails, une cuisine d’inspiration street food et même une salle de cinéma. À partir de 79€ la nuit. 54-56, boulevard Lazare-Carnot. Tél. : 05 31 50 50 05. fr.mamashelter.com/toulouse

Pour se restaurer

  • Les 2 font la paire. Tout près des Carmes, Fanny au service et Damien aux fourneaux proposent des recettes du marché ultra-gourmandes : ceviche de bœuf et pickles de radis, veau mi-cuit au yuzu, crème brûlée aux poivrons, tartelette aux abricots et glace au foin… Menus à partir de 13,50€. 11, grande rue Nazareth. Tél.: 05 82 75 78 66. restaurant-les2fontlapaire.fr
  • Le Bident. Installée place du Capitole depuis plus de 180 ans, la brasserie, classée aux monuments historiques, vient de changer de main : le chef Christian Constant cède son tablier à Yann Ghazal, qui travaillait à ses côtés. On retrouve certains plats signatures, comme le tartare d’huître, bar et saumon au gingembre (16€). 5, place du Capitole. Tél. : 06 48 71 73 65. lebibent.com
  • La Gourmandine. À Victor-Hugo, la terrasse du bistrot prend place face au marché et les Toulousains s’y pressent. La carte fait la part belle aux produits locaux : foie gras maison aux abricots, ris de veau de l’Aveyron, tartare de bœuf de l’Aubrac et, bien sûr, saucisse de Toulouse. 14,90€ le plat du jour. 17, place Victor-Hugo. Tél. : 05 61 22 78 84. la-gourmandine.fr
  • Les Terrasses de l’atelier. Pour prendre l’air, sur la zone verte de Pech David, la guinguette dispose de terrasses s’étalant sur plus de 1 000 m2. L’ambiance est festive, tout comme les cocktails (autour de 10€), et la carte mise sur les tapas (incontournables à Toulouse) et les grillades. 1, chemin des Étroits. les-terrasses-de-latelier.fr

Pour goûter

Boulangerie origine. À quelques pas de la place Saint-Georges, on s’offre une véritable chocolatine et des viennoiseries gourmandes, de généreux sandwichs ou du pain au levain naturel et aux farines bien sourcées. 12, rue Alexandre-Fourtanier. Tél. : 05 34 33 20 76.

Pâtisserie au Poussin bleu. Entre Les Carmes et Esquirol, cette entreprise familiale est une institution toulousaine. On craque pour la tarte aux framboises et les macarons, en attendant janvier pour la galette des rois. 45, rue du Languedoc. Tél. : 05 61 52 01 70.

Bon plan

Le Pass tourisme permet d’accéder aux musées et monuments de la ville ainsi qu’aux transports en commun en illimité (+ 1 visite guidée offerte). Jusqu’au 19 sept., 15€ (au lieu de 18€) pour 24 h, 28€ (au lieu de 35€) pour 3 jours. toulouse-tourisme.com

Article paru dans le numéro Femme Actuelle Escapades n°1 juillet-août 2021

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