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La ville a toujours conservé le souvenir du passage de celle que l’on appelle encore la Pucelle d’Orléans… Le temps d’un week-end, remontez le temps en suivant les pas de Jeanne d’Arc.

Le site incontournable, sa maison, place de Gaulle

C’est au numéro 3 que la jeune fille réside en mai 1429, probablement au premier étage de la demeure de Jacques Boucher, trésorier général du duc d’Orléans. Détruite par un bombardement en juin 1940, la maison à pans de bois a été reconstruite au début des années 1960. Le lieu, devenu le musée Jeanne d’Arc en 1976, abrite un centre de recherche riche de 37 000 documents. Au rez-de-chaussée, des bornes interactives, un film, une carte et une chronologie illustrée retracent l’épopée de l’héroïne. Tout près se dresse la chapelle Notre-Dame des miracles, où elle s’est sûrement rendue pour prier.

A la recherche… des vestiges cachés

La cité a été dotée d’une enceinte dès le IVe siècle, largement agrandie quand Jeanne d’Arc l’a franchie onze siècles plus tard. Il en reste quelques portions. Comme la tour Blanche, rue de la Tour-Neuve. Transformée en habitation au XVe siècle, elle a été ornée de mâchicoulis au XIXe. On retrouve aussi des bouts de mur dans la cour de l’ancien évêché et autour de la cathédrale (photo). Place du Martroi, c’est dans le parking souterrain qu’il faut descendre pour les débusquer. D’autres vestiges subsistent rue du Cloître-Saint-Paul et de la Chèvre-qui-danse. Mais la trace la plus importante est invisible : le dessin de cette enceinte correspond aux actuels mails du centre-ville !

L’enfant du pays, Jean de Dunois

Jeanne avait un allié précieux en la personne du « bâtard d’Orléans », surnom de ce fils illégitime de Louis, duc d’Orléans, frère de Charles VI. Fidèle au successeur de ce dernier, Charles VII, le bâtard, porte haut l’étendard de sa maison sur les champs de bataille face aux Anglais, et poursuit la lutte de la Pucelle après sa mort. Il libère Chartres, Dieppe et plusieurs provinces. La fidélité et les exploits militaires de ce grand chambellan lui valent le titre de comte de Dunois, et, en 1468, des funérailles dignes d’un prince.

Comme jadis… dans le centre historique

Impossible de rater la cathédrale Sainte-Croix, avec sa flèche culminant à 106 mètres ! Construite du XIIIe au XIXe siècle, elle a été achevée pour le 400e anniversaire de la libération d’Orléans par Jeanne d’Arc. La vie de cette dernière occupe dix verrières, un vitrail et des bas-reliefs sur le parvis. Même le bourdon porte son nom ! Place de l’Etape, l’hôtel Groslot remonte au milieu du XVIe siècle (photo). Remanié, il abrite de nombreuses évocations de Jeanne, dont une statue à l’extérieur. Le quartier, lui aussi, est tout johannique : on y trouve la rue Domrémy (son lieu de naissance) et la rue Isabelle-Romée (nom de sa mère).

Article paru dans le numéro Femme Actuelle Jeux Voyage n°35 avril-mai 2019

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