- Deux expositions sur Dali et Gaudi, artistes espagnols, sont projetées dans les Carrières de lumières des Baux-de-Provence, dans les Bouches-du-Rhône.
- A cette occasion, le système de vidéo projection et le système audio a été renouvelé pour « offrir plus d’émotions aux visiteurs ».
L’art espagnol sublimé par la roche provençale. Les Carrières de Lumières des Baux-de-Provence, dans les
Bouches-du-Rhône, mettent à l’honneur l’art espagnol pour cette nouvelle saison avec deux
expositions : Dali, L’énigme sans fin et Gaudi, Architecte de l’Imaginaire.
Une multitude d’œuvres de Salvador Dali sont projetées sur 7.000 m2 sur les murs des Carrières des Baux de Provence, retraçant ses plus de 60 ans de création avec des œuvres exposées à travers le monde, comme à sa fondation à Figueras, au Dali Museum en Floride ou le MoMa à New-York.
« Le rêve et la réalité se mélangent »
« On voit un peu toute la riche production de Dali qui n’est pas que de la peinture, c’est aussi des objets, des bijoux, des films, des photos. Parce que Dali était un artiste, un personnage, polyvalent. C’était lui-même une œuvre d’art en soi, il se mettait en scène. Et avec sa méthode paranoïaque critique, il a créé un monde, un monde surréaliste ou le rêve et la réalité se mélangent », détaille Gianfranco Iannuzzi, directeur artistique de l’exposition de la fondation Gala-Salvador Dali.
Dans cet endroit si spécial, ces innombrables œuvres sont projetées sur des murs jusqu’à 16 mètres de haut, au son des Pink Floyd, qui partagent le même univers visuel délirant. De quoi en prendre plein les yeux, et plein les oreilles, pendant plus d’une demi-heure.
« Les carrières c’est comme un labyrinthe. Dali quand il a construit son théâtre musée à Figueras il a dit » je voudrais que le public sorte d’ici comme s’ils avaient vécu dans un labyrinthe. Ici il y a un vrai labyrinthe, celui des carrières, et le public va se promener à l’intérieur donc il va découvrir toute la grande variété de ce que Dali nous a laissé. Et il va aussi un peu rentrer dans son cerveau, comme il disait » rentrez, rentrez dans mon cerveau » », image Gianfranco Iannuzzi.
Nouveaux projecteurs et système audio
Un programme court sur Gaudi, Architecte de l’imaginaire, d’une dizaine de minutes, vient prolonger l’expérience. Avec là aussi une expérience toute en forme et en couleur, à l’image du créateur du parc Güell de Barcelone, dont les contours sont projetés sur les immenses blocs de pierre.
Pour l’occasion, les Carrières de Lumières, ouverte depuis 2011, ont renouvelé tout le système de projection et audio. « Il y a beaucoup de poussière et d’humidité donc nous avons changé les 100 vidéos projecteurs qui projettent sur les murs, et la trentaine qui projettent au sol et au plafond. Tout le système son a aussi été rénové afin d’offrir toujours plus d’émotions aux visiteurs », explique Etienne Devic, directeur des Carrières de Lumières. Pari réussi.
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