Dans les colonnes de Madame Figaro, Valérie Lemercier a raconté une étonnante anecdote qui lui est arrivée sur le tournage de Palais Royal, l’un de ses plus gros succès.
Le troisième fut le plus gros succès. En 2005, Valérie Lemercier a réalisé son troisième fils, après Quadrille et Le Derrière. Dans Palais Royal et aux côtés de Catherine Deneuve et de Lambert Wilson, la comédienne et réalisatrice prenait un malin plaisir à se moquer de l’univers des têtes couronnées. Dans ce long-métrage, elle incarnait Armelle, une orthophoniste mariée à Arnaud, qui devient roi à la mort de son père. Mais si Valérie Lemercier garde forcément de bons souvenirs de ce film pour lequel elle a été nominée pour le César de la meilleure actrice, le tournage n’a pas été de tout repos. Dans les colonnes de Madame Figaro, elle s’est confiée sur une étonnante anecdote qui s’est déroulée pendant qu’elle tournait Palais Royal. "Claude Berri m’a accueilli en tee-shirt et chaussons pour me virer en pleine préparation de Palais Royal", raconte-t-elle.
"À l’époque, cela m’a un peu déprimée… mais cela m’a permis de rencontrer Edouard Weill, mon fidèle producteur depuis", a continué Valérie Lemercier. Auprès de Première, elle racontait déjà les coulisses de ce film à succès. "Claude Berri avait vu plusieurs fois mon spectacle aux Folies Bergères et avait décidé de produire mon nouveau film. Cela devait s’appeler La Reine des Belges. Très vite, des désaccords sont apparus tant et si bien qu’un jour, en pleine préparation, il m’a convoquée avec mon agent et m’a demandé de mettre le projet de côté, se souvenait celle qui a réalisé un bio pic consacré à Céline Dion. Il souhaitait à la place ‘ une petite comédie drôle et pas chère’. J’étais sonnée." Elle continuait : "Je ne l’ai plus revu pendant un bon moment… J’ai traversé une petite période de déprime". Mais c’était sans compter sur son producteur actuel.
Elle a changé le scénario en cours de route
"Heureusement, Edouard Weil voulait travailler avec moi depuis quelque temps. Il a repris le projet, associé à Gaumont qui a décidé de nous coller deux auteurs pour corriger les fautes et trouver des gags. Avec Brigitte Buc, ma coscénariste, on était atterrées : quand on disait de Gisèle Casadesus qu’elle sucrait les fraises, ils proposaient de le montrer réellement dans la scène suivante, plaisantait Valérie Lemercier, heureuse d’avoir rencontré un producteur aussi farfelu qu’elle. Mais finalement, le tournage a été assez idyllique et la sortie, très joyeuse." Et si au départ elle avait voulu réaliser un film sur le monde politique dont "le personnage principal étant la femme du maire d’une grande ville, une sorte de Bernadette ou de Cécilia, la femme de ‘Quelqu’un’ en tout cas", elle a changé d’avis en voyant la photo d’un prince : "Là, je me suis dit : ‘Il faut absolument que ça se situe dans un royaume’ et j’ai appelé Brigitte Buc avec qui on avait déjà commencé à écrire pour lui parler du nouveau décor où on pourrait planter le film. Notre histoire de ‘femme de’ qui s’appelait Un cœur d’or pouvait s’y développer".
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