Caen (Calvados), c’est LA ville du rappeur Orelsan. Dans son film « Comment c’est loin » ou dans ses clips, le
chanteur aime rappeler d’où il vient. Il y débutera d’ailleurs
sa tournée, au Zénith. Et il y a déjà fait exploser la fréquentation…
d’un kebab.
Pour ceux (s’ils existent vraiment !) qui sont passés à côté du phénomène en Normandie, une immense fresque de 125m2 à sa gloire y est désormais visible sur la presqu’île de SA ville. Elle est signée par deux graffeurs locaux : SoLiCe et Horss. L’œuvre, spectaculaire, est commentée par ses auteurs
dans Ouest-France : « On sait qu’Orelsan est un grand fan de mangas, comme nous. Alors, on a misé sur le fait que Dragon Ball était son préféré », expliquent-ils. Vous y verrez donc Son Goku affublé des lunettes de Bender (l’anti-héros de la série télévisée Futurama). Au centre, dans un dégradé de gris, le portrait hyper réaliste d’Orelsan. Et à droite, le drapeau de 
Civilisation, son dernier album.

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« Orelsan est à Caen ce que Zidane est à Marseille, notre meilleur ambassadeur », estiment SoLiCe et Horss. Leur création, achevée en trois jours, a nécessité un mois de travail en amont. « On a tout un univers en commun, le skate-board, mais aussi le hip-hop. Ce sont des cultures qui sont historiquement très liées. Aux Etats-Unis, les graffeurs représentent très souvent leurs idoles, comme Snoop Dogg. Mais on n’est pas à Los Angeles. Et pour nous, la vraie référence ici, c’est Orelsan. Donc, c’était comme une évidence de lui consacrer un de nos graffs. Surtout que ses morceaux sont truffés d’allusions à la ville », explique SoLiCe
dans Le Parisien. Et la Normandie le lui rend bien.

La fresque est déjà devenue une sorte de lieu de pèlerinage pour les fans de la star locale du rap hexagonale qui s’y pressent pour la photographier.

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