Depuis le lancement le 20 novembre dernier du hashtag #UberCestOver, le géant du VTC est dans la tourmente. Alors que plusieurs centaines de femmes accusent des chauffeurs d’agressions sexuelles et de viols, les dirigeants de la société de transport se sont engagés auprès du gouvernement à lutter contre les violences sexuelles.

Il y a quelques semaines, Anna Toumazoff lançait le hashtag #UberCestOver pour dénoncer les agressions sexuelles commises par certains chauffeurs VTC. Très vite, la jeune femme recevait le témoignage de plusieurs centaines de femmes et faisait part de son histoire dans les médias. Ce jeudi 12 décembre, la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa recevait Steve Salom, général manager d’Uber pour la France, la Suisse et l’Autriche afin de lutter contre ces violences, majoritairement restées impunies selon les victimes présumées. Or, la société de transport a assuré dans un communiqué envoyé à la suite de cet entretien que «les témoignages poignants qui se sont exprimés […] [leur] ont rappelé la responsabilité d’Uber et la nécessité d’être exemplaire quand il s’agit de la sécurité de millions d’utilisatrices».

«Suite au signalement d’agressions sexuelles inacceptables, la confiance de nos utilisatrices a été érodée. Nous sommes résolus à la retrouver en prenant des mesures de prévention, de lutte contre les violences sexuelles et d’accompagnement des victimes», a par ailleurs déclaré Steve Salom, et de poursuivre, «Nous allons mettre en place dès lundi un système d’identification en temps réel des chauffeurs. Toutes les victimes, y compris d’agression ayant eu lieu par le passé, qui le souhaitent pourront également être accompagnées par l’association Collectif féministe contre le viol dans le cadre d’un partenariat que nous mettons en place dès maintenant.» Cette mesure, particulièrement attendue, fait suite aux plaintes concernant les profils non vérifiés de certains chauffeurs. Dorénavant, ces derniers devront, et ce, dès lundi, «prendre un selfie qui sera comparé en temps réel avec leur photographie vérifiée par nos équipes». «Nous nous engageons à demander à ce que l’examen VTC, commun à l’ensemble du secteur, inclue un module obligatoire de prévention des violences sexuelles», précise également l’entreprise qui souhaite renouer un lien de confiance avec ses utilisatrices.

A Paris, un livreur UberEats accusé de viol par une cliente

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