Ça y est – enfin, aurait-on envie d’ajouter – la nouvelle saison de Top Chef a bel et bien commencé ! Après des mois passés confinés, stressés, ralentis, à voir passer les jours en sourcillant, retrouver le jury chouchou de Top Chef et les épreuves de haute volée du célèbre concours culinaire de M6 est le meilleur coup de boost de ce mois de février, encore plus grisonnant qu’à l’accoutumée. Et qui dit premier épisode, dit rencontre avec les nouveaux candidats.

On ne sait pas si c’est nous qui avons changé – on change tout le temps, on le sait, n’en déplaise à Céline – avec cette année en tout point hors normes, mais cette saison, c’est bien simple, tous les candidats ont leur particularité. Qu’ils aient été sélectionnés ou non lors de la première épreuve, aucun n’a perdu ses moyens, ou ne s’est laissé déborder par ses préparations. C’est peut-être un détail pour eux, mais pour nous ça veut dire beaucoup ! Aussi, pas un n’a pleuré à la vue du jury. A ce niveau-là, on ne les remercie plus, on les bénit ! Mais trêve de considération lacrymale, certains candidats nous ont d’ores et déjà tapé dans l’œil, et on ne résiste pas à l’envie de vous en dire plus. Attention, spoiler alerte si vous avez manqué l’émission d’hier soir.

Chloé Charles, la cool

Chloé Charles souvenez-vous, on vous l’avait déjà présentée, et on avait déjà remarqué son militantisme dans l’assiette. Alors quel plaisir de la retrouver dans l’émission, à défendre sa cuisine où la générosité et le goût sont toujours au rendez-vous. Travailler les produits de A à Z, voilà le crédo de la cheffe. Et comme elle le souligne elle-même : « Ce n’est pas moi qui suis éco-responsable, ce sont les autres qui ne sont pas responsables ! » Et pour ne rien gâcher, on adore son côté cool et sans prise de tête qui fait toujours du bien au milieu du stress cathodique ambiant de l’émission.

Matthias Marc, le prodige

Matthias Marc n’a même pas besoin de remporter Top Chef pour avoir été remarqué par le milieu. Guide Lebey, Gault & Millau, Atabula, Le Figaro, Vanity Fair, tous l’ont primé d’une façon ou d’une autre au fil des années. Mais si le chef nous a bluffés, c’est surtout par son approche. Son idée de décomposer le « goût » du vin jaune, et le retranscrire à travers des notes de pommes, de noix et d’épices, est en tout point ce qu’on attend d’un candidat de Top Chef. Qu’il « réfléchisse » la cuisine. Sans forcément l’intellectualiser inutilement, qu’il prenne le contre-pied de ce qui se fait pour proposer un autre angle. Et même si son chef de brigade Philippe Etchebest lui a bien fait comprendre qu’il avait frisé la dernière chance – belle entrée en matière ! – on pressent que ce candidat va réaliser de très belles assiettes dans Top Chef.

Mathieu Vande Velde, l’anti-conformiste

Au-delà de sa ressemblance saisissante avec Gordon Ramsay, Mathieu Vande Velde, du haut de ses 22 printemps, nous a tapé dans l’œil avec sa façon de cuisiner. Détail cocasse pour un cuistot : il n’utilise pas de sel. Fadasse sa cuisine répondrez-vous ? Que nenni, le chef utilise uniquement des sels naturels, en créant des réductions, ou en utilisant des sels « alternatifs » à l’image de l’anchois. C’est à fois très simple et malin, et surtout cette identité culinaire surprend du fait du jeune âge du candidat !

Bruno Aubin, l’humble

Dès les premiers instants, on ne voit que ça, le chef Bruno Aubin est tout sauf extraverti. Avoir le courage de se montrer à l’écran à travers un émission visionnée par des millions de personnes est déjà un challenge en soi. Mais le chef nous a surtout bluffés avec sa recette, pas assez aboutie selon le jury, mais qui révèle un potentiel et de la créativité. Son idée ? Repenser le classique jambon-beurre en changeant les textures, et en travaillant le pain de six façons différentes, rien que ça !

Pierre Chomet, le voyageur

Pierre Chomet a beaucoup voyagé et travaillé dans différents pays et est aujourd’hui expatrié à Bangkok. Sa cuisine s’en ressent donc, même si la base reste de la cuisine française classique. Pour se qualifier, Pierre a inversé les textures du pad thaï. Les nouilles de riz gluantes sont remplacées par du tartare de langoustines ; le riz est travaillé en tuile craquante ; les cacahuètes croustillantes sont transformées en condiment mixé, tout comme le tamarin ; et les langoustines s’émulsionnent ! On est loin et proche en même temps du pad thaï classique, et cette approche a énormément plu au jury, et surtout à Paul Pairet, qui a intégré le candidat dans sa brigade. 

Mais tous les candidats n’ont pas encore été sélectionnés, et la seconde épreuve de sélection, diffusée mercredi prochain, nous dira enfin qui rejoint les cuisines de Top Chef.

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