Après des années à enchaîner les kills sur CS Source, la DeathAdder de Razer revient dans une version rajeunie avec cette v2.

La sensation d’avoir trouvé la souris qui te correspond parfaitement, c’est ce que je souhaite à tous les PCistes. C’est exactement la sensation que j’ai eue en 2006 à la découverte de la DeathAdder, principalement sur CS Source. Et quel plaisir de retrouver l’une des souris les plus populaires du milieu !

  • Souris pour droitier
  • Capteur optique Focus+ de 20 000 DPI
  • Switchs mécaniques Razer d’une durabilité de 70 millions de clics
  • 8 boutons programmables
  • Câble tressé flexible
  • 82 grammes
  • Patins en PTFE
  • Mémoire intégrée avec gestion de 5 profils

La forme de la DeathAdder V2 reste similaire à celle que l’on a connue il y a plus de 14 ans maintenant, à savoir plutôt proéminente. Là où la tendance actuelle est de faire des souris de taille réduite, Razer ramène une forme qui conviendra bien mieux aux grandes mains, ou qui encourage à une prise de type palm grip, avec la paume de la main posée entièrement sur le dos de la souris.

Vu l’engin, on aurait pu parier sur un poids rédhibitoire, mais Razer a bien fait son travail en proposant un poids de 82 grammes sans avoir à sacrifier la coque en y creusant des trous. Elle reste tout de même très légèrement moins rapide que la Razer Viper dans ses déplacements, mais l’utilisation entre les deux souris n’est pas vraiment identique.

Avec ses énormes patins en PTFE, rien ne vient se mettre en travers de cette v2 de la DeathAdder au niveau glisse. Il faut dire que cette glisse exceptionnelle n’est pas entravée par le câble de la souris, qui en plus d’être léger et tressé, est extrêmement flexible. Difficile de faire mieux donc, ce qui montre que Razer a poussé les avancées de la DeathAdder dans ses retranchements, et ce n’est pas la suite du test qui dira le contraire.

Bon, calmons-nous ça reste une souris, donc on ne va pas réinventer la roue hein. Mais n’empêche que les dernières innovations dans le milieu sont là. Au programme, on a une des dernières technologies de capteur de Razer le Focus+ qui est très précis, mais aussi des switchs optiques pour les boutons cliquables, ce qui permet de réduire au minimum leur temps de réponse.

S’il fallait trouver un défaut à cette V2, c’est au niveau du feeling donné par le clic gauche et droit, qui ne sont pas aussi percutant qu’une Sensei Ten par exemple, mais ça reste quelque chose auquel on s’habitue très rapidement

. De leur côté, les 2 boutons latéraux ont été grandement améliorés en comparaison de la Viper. En effet, ils sortent suffisamment de leurs emplacements afin que leur actionnement soit bien plus intuitif.

Enfin, parlons de la molette. En 2006, c’est celle-ci qui avait fait défaut sur ma première DeathAdder. Ayant un peu de jeu sur les côtés, elle n’avait pas survécu à quelques transports. La molette de cette v2 donne bien plus confiance en n’ayant aucun jeu sur les côtés, et en ayant des crans marqués juste ce qu’il faut.

Côté transport justement, il est maintenant possible de stocker jusqu’à 5 profils différents dans la mémoire de la souris, ce qui peut être bien pratique en cas d’utilisation sur des PC différents.

Très efficace en FPS et autres styles de jeux exigeants, la DeathAdder v2 est aussi bien agréable à utiliser au quotidien à l’aide de sa forme ergonomique permettant d’y reposer la paume de la main. Si vous avez déjà eu l’occasion lointaine de tester l’excellente DeathAdder vendue à des millions d’exemplaires ou encore si vous cherchez encore souris à votre main, c’est bien l’occasion de revivre votre gloire d’antan avec cette superbe v2.


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