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Difficile d’échapper à cette tension interne qui nous met aux aguets. Reste à déterminer si elle ne fait que passer ou si elle s’installe, au risque de perturber notre quotidien.
Lorsqu’elle survient à l’occasion d’un événement au dénouement incertain (maladie, opération, changement de vie, chômage des enfants…), l’angoisse, passagère, est tout à fait normale. Cependant, lorsqu’elle devient chronique et nous empêche de vivre pleinement, il faut la traiter, au même titre qu’une pathologie.
Les signes qui doivent alerter
Elle se traduit par un mal-être ressenti à l’intérieur de soi et qui s’exprime dans tous les événements du quotidien, même les plus banals. Sans raison apparente, la personne angoissée va se mettre à imaginer les « catastrophes » qui pourraient arriver. Un proche a du retard ? C’est qu’il a eu un accident ! De même, elle va s’inquiéter au sujet de sa santé. Un mal de tête un peu fort et elle se voit atteinte d’une tumeur au cerveau !
Des effets sur la santé
Outre le fait de chambouler le quotidien et de pomper un maximum d’énergie, ces craintes excessives perturbent physiquement : tensions musculaires, sensation d’oppression, palpitations, souffle court, fatigue, insomnies… Mais aussi psychologiquement ou émotionnellement : irritabilité, agressivité, hyperactivité, culpabilité, repli sur soi, déprime, voire dépression. Un mauvais cocktail qui altère la qualité de vie.
Thérapies gagnantes
Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) arrivent souvent en première ligne dans le traitement de l’angoisse. Elles regroupent des techniques qui permettent peu à peu de penser différemment (moins ruminer), d’agir différemment (ne pas rester cloîtré, la peur n’évitant pas le danger), de réagir par des émotions positives (notamment via la relaxation et la méditation). Le généraliste peut indiquer le bon thérapeute.
Faites le test
Répondez à chacune de ces affirmations* par jamais (= 0), de temps en temps (= 1), souvent (= 2) ou la plupart du temps (= 3). Notez pour chaque question le score correspondant puis faites le total.
Autoévaluation :
• Je me sens tendue ou énervée.
• J’ai une sensation de peur comme si quelque chose de grave ou d’horrible allait m’arriver.
• Je me fais du souci.
• Je ne peux pas rester tranquillement assise à ne rien faire et me sentir décontractée.
• J’éprouve des sensations de peur et j’ai l’estomac noué ou des troubles gastriques.
• J’ai la bougeotte et je n’arrive pas à tenir en place.
• J’éprouve des sensations soudaines de fatigue.
Résultat : si vous comptabilisez plus de 10 points, vous souffrez certainement d’une angoisse ou d’une anxiété marquée. Consultez votre généraliste qui pourra vous orienter vers un spécialiste.
* Source: échelle HAD (Hospital Anxiety Depression), utilisée par les médecins pour évaluer le niveau d’angoisse, d’anxiété et de dépression des patients.
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