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Le syndrome d’Asperger est un trouble de la famille de l’autisme qui touche environ 700 000 personnes en France, selon l’Inserm. Principalement caractérisé par des difficultés à interagir avec les autres, il reste toutefois difficile à identifier.
Qu’est-ce que l’autisme et c’est quoi être Asperger ?
Commençons par le commencement. L’autisme désigne un ensemble de troubles chroniques causés par un dysfonctionnement neurologique (et non par un traumatisme psychologique, une négligence ou un manque d’amour).
Concrètement, ces troubles résultent d’une mauvaise transmission entre la réception et le traitement des informations au niveau du cerveau. Ces troubles, sont répertoriés sous une seule et même appellation, les « Troubles du Spectre Autistique » (ou « TSA »). Et ce, bien que les personnes souffrant d’un TSA puissent se distinguer entre elles. Cet indicateur, permet en fait d’identifier le niveau de sévérité de ces différents troubles.
Le syndrome d’Asperger, lui, fait partie de l’extrémité « haute » du continuum autistique. Il s’agit d’une forme d’autisme sans retard mental. En fait, cette anomalie entraîne simplement une perception différente des choses ce qui se traduit la plupart du temps par des difficultés à interagir avec les autres et à comprendre certaines émotions. Les comportements des personnes souffrant du syndrome d’Asperger sont souvent routiniers et répétitifs.
Quels sont les symptômes du syndrome d’Asperger ?
Les principales difficultés rencontrées par les personnes atteintes d’Asperger touchent la vie sociale, la compréhension et la communication (verbale et non verbale).
Ils peuvent également souffrir de troubles du comportement et avoir des réactions sensorielles « inhabituelles », selon l’Inserm. Leurs attitudes sont la plupart du temps très routinières et répétitives et leurs “centre d’intérêts restreints et stéréotypés”. Bien sûr, les atteintes peuvent être plus ou moins sévères selon les personnes et tous ne présentent pas nécessairement tous les symptômes évoqués.
Comment le diagnostiquer ?
Le syndrome d’Asperger reste aujourd’hui encore très peu connu en France aussi bien des professionnels que du grand public. Et ses symptômes sont parfois difficiles à déceler (lorsque l’enfant est en bas âge par exemple). Deux raisons, qui expliquent pourquoi le diagnostic peut se révéler difficile à poser.
En cas de doute, il faudra consulter en premier lieu son médecin traitant qui vous dirigera vers un spécialiste. A l’aide de plusieurs examens (tests de QI, bilan orthophonique, psychomoteur ou pédopsychiatrique), celui-ci pourra confirmer ou infirmer le diagnostic.
Qui peut diagnostiquer un syndrome d’Asperger ?
En premier lieu, c’est au médecin traitant qu’il va falloir s’adresser ou au pédiatre si l’enfant est en bas âge. Si celui-ci n’est pas formé sur les différents aspects des troubles du spectre de l’autisme (TSA), il vous dirigera vers un neurologue, un psychiatre ou un pédopsychiatre (selon les symptômes).
Syndrome d’Asperger : quelles sont les causes ?
Les recherches attribuent les origines du syndrome d’Asperger à un dysfonctionnement neurologique (des structures et des liaisons cérébrales) d’origine multifactorielle, bien qu’avec une forte composante génétique. Toujours selon l’Inserm, « être un garçon et présenter des antécédents familiaux sont deux facteurs de risques reconnus ». Bien que cela « n’exclut pas l’intervention de facteurs environnementaux neuroinflammation, virus, toxiques … durant la grossesse, mais leur nature exacte n’est pas connue actuellement » La naissance prématurée constitue un autre facteur de risque reconnu et important. En aucun cas ce syndrome est causé par un traumatisme psychologique quelconque, une négligence ou un manque d’amour.
Comment traiter le syndrome d’Asperger ?
A ce jour, il n’existe aucun traitement contre le syndrome d’Asperger. Toutefois, certains médicaments sont utilisés pour traiter les pathologies souvent associées aux TSA, comme l’épilepsie.
Cependant, bien qu’il n’existe aucun traitement, il faut impérativement consulter rapidement en cas de doute. Et pour cause, plus tôt est démarrée la prise en charge et meilleurs en seront les résultats.
En effet, une prise en charge rapide améliore les capacités fonctionnelles du patient à interagir avec le monde qui l’entoure et à s’y adapter. Cette prise en charge, pluridisciplinaire et individualisée, est un parcours de soin qui évolue avec l’enfant, puis l’adolescent et l’adulte. L’autisme persistant toute la vie, sa prise en charge doit « suivre » le patient, au fil du temps.
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