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A quelques jours de l’ouverture de son 2e Sommet du Cycle Menstruel, Gaëlle Baldassari nous révèle une découverte qui pourrait bien changer la vie des femmes.
Douleurs, épuisements, irritabilité… Pour celles qui en souffrent, le syndrome prémenstruel (SPM) est vécu comme une malédiction. Pour lever le voile sur ce trouble qui touche de nombreuses femmes, Gaëlle Baldassari, créatrice de la méthode Kiffe ton cycle, lui a consacré le 2e Sommet du Cycle Menstruel. Du 1er au 7 décembre, ce rendez-vous virtuel et gratuit va donner la parole à 20 expertes et experts pour explorer le syndrome prémenstruel sous toutes ses facettes.
« Ce qu’on a observé, c’est que le mode de vie impacte énormément le syndrome prémenstruel. Il y a un consensus de toutes les expertes pour dire que le facteur n°1 qui explique les dérèglements hormonaux et les SMP qui en découlent, c’est le stress. En deuxième position viennent les perturbateurs endocriniens, qu’on trouve dans notre environnement, notre alimentation…«
Alors qu’elle étudie le cycle menstruel et ses effets depuis des années, Gaëlle ne cache pas sa surprise : « C’est très étonnant de comprendre l’impact du stress sur nos mouvements hormonaux. Généralement, quand on parle dérèglement hormonal, on imagine une cause physiologique. Mais voir que le stress et le cortisol qui en découle créent des déséquilibres hormonaux, ce n’est pas encore très entendu aujourd’hui.«
Or, ne pas connaître leur cycle menstruel est, en soit, une cause de stress pour les femmes. Une nouvelle idée que Gaëlle nomme simplement le stress menstruel. « C’est un nouveau stress, lié au fait de ne pas connaître son cycle et ses impacts et, du coup, d’être en lutte avec lui. Quand on connaît et qu’on accepte son cycle, on ne crée pas de stress, et les symptômes s’apaisent. Dans le cas contraire, on crée du stress, qui du coup augmente les troubles. Pour moi, il y a un impact énorme : lutter contre nous-même, contre notre nature cyclique, c’est très nocif ! Ce stress n’est pas assez étudié », alerte la spécialiste.
Bonne nouvelle, il ressort de ses échanges avec les différentes intervenantes que les douleurs et SPM ne sont pas une fatalité. « Ce que j’ai appris, c’est que quelque soit la gravité du syndrome prémenstruel, rien n’est définitif ni inéluctable. C’est plutôt une bonne surprise, car je pensais que certains cas était irrémédiables.«
Autre point que toutes les intervenantes ont évoqué : il faut arrêter de nier les symptômes prémenstruels ou de les amenuiser. « Le corps médical ne se penche pas assez sur le sérieux des troubles.«
Parmi les SPM, on trouve le trouble dysphorique prémenstruel. « C’est la pire atteinte psychologique prémenstruelle, explique Gaëlle. Les femmes qui en souffrent peuvent être amenées à faire des tentatives de suicide, elles tombent dans de grandes détresse qui peuvent amener à l’internement psychiatrique. Ce n’est pas du tout une dépression aggravée par le cycle, mais bien un trouble SPM, car il disparaît dès l’arrivée des règles. C’était sans doute ce qu’on qualifiait d’hystérie du siècle dernier. La réponse alors était l’ablation de l’utérus et des ovaires… » Plus d’hormones, plus de problèmes !
La spécialiste précise : « ce trouble dysphorique prémenstruel s’explique par le fait que les cellules du corps reçoivent mal l’information des hormones. C’est une défaillance des récepteurs hormonaux. On est au tout début des recherches. La psychologue Hélène Marais-Thomas, qui intervient dans le sommet mercredi, mène des recherches sur l’impact des thérapies cognitives et comportementales pour soigner ces fameux troubles dysphoriques. Malheureusement, ses recherches n’ont pas encore de financement. » Avis aux amateurs !
Parmi les nombreux intervenants qui partagent leurs points de vue et leurs retours d’expérience sur le SPM, Gaëlle a eu « un vrai coup de cœur pour Bérangère Arnal, qui a écrit Syndrome prémenstruel – Les solutions naturelles. Cette gynécologue médical et obstétrique a eu le courage de dire que ce que la médecine traditionnelle proposait contre le SPM n’était pas OK. Elle est aller chercher et tester, et assume de se marginaliser. Elle dit par exemple que la pilule ne doit pas être prescrite en dehors que pour la contraception. Elle a aussi trouvé des corrélations entre le manque d’iode et les hormones« . Les problèmes de thyroïde et les SPM seraient donc liés ? La chercheuse continue d’enquêter…
Chaque spécialiste apporte énormément à notre compréhension du cycle menstruel et de ses troubles. « Ce qui est bien dans ce sommet, c’est qu’on peut voir plein de points de vue, et de se faire son avis à la fin« , conclue Gaëlle.
Pour assister gratuitement à ce second Sommet du Cycle Menstruel, il suffit de vous inscrire en ligne. Rendez-vous dimanche 1er décembre pour les 3 premières conférences. Le programme en détails :
Bérengère Arnal – Gynécologue spécialiste du SPM, autrice du livre Le syndrome prémenstruel.
Dr Danièle Flaumenbaun – Autrice de Femme désirée femme désirante, L’héritage familial du SPM.
Emanuelle Haudegond – Spécialiste de la peau, elle évoquera l’acné hormonale.
Karine Bourakovitch – Le SPM vu par la médecine traditionnelle chinoise.
Lucile Frégeac – Parlons glycémie.
Noémie Chanut – La position de l’utérus et son impact sur le SPM.
Jessica Klein – Alimentation : gestion des pulsions.
Mélanie Schmidt-Ulmann – La communication en famille.
Danièle Chiron – La gestion du stress + EFT.
Nadia Christensen – Le point de vue naturopathe.
Laurence Fuhrmann – Le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM).
Audrey Anne – La créativité.
Guillemette Lepelletier – Les messages du corps quand le SPM s’exprime.
Gaëlle Baldassari – Explorer l’intégralité du cycle pour atténuer le SPM.
Leslye (Créatrice du compte “SPM ta mère”) – Le vécu des femmes.
Sara Maria Leblanc – Les plantes peuvent aider pour passer le SPM.
TDPM et Moi (compte instagram) – TDPM : le vécu des femmes.
Astrid Manoury (Sage-femme) – La micronutrition.
Eloïse Plat Errero – Yoga hormonal.
Chris Martin – SPM et endométriose.
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