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Boutons, maux de ventre, mauvaise humeur… Ces différents symptômes peuvent être des signes d’alerte sur l’arrivée imminente des règles. Dans certains cas, la douleur est si forte qu’il peut s’agir du syndrome prémenstruel.
Qu’est ce que c’est que le syndrome prémenstruel ?
Chez une jeune fille, le début de l’adolescence se caractérise par des changements physiques comme une prise de poids, l’apparition de la pilosité, une poussée des seins, mais aussi par un changement hormonal avec l’arrivée des menstruations.
Chaque cycle menstruel se conclut par un écoulement de sang plus ou moins abondant selon les femmes. Pendant la première partie du cycle, sous l’influence de l’hypothalamus et de l’hypophyse, les ovaires sécrètent des oestrogènes. En prévision d’une future grossesse, les ovaires fabriquent de la progestérone après l’ovulation. Si l’ovocyte n’est pas fécondé, il est évacué en même temps que la muqueuse utérine lors des menstruations.
Quelques jours avant l’arrivée des règles, il n’est pas rare qu’une femme puisse ressentir des symptômes comme un mal de ventre, de dos, ou l’apparition de boutons. En général, ces situations sont rapidement soulagés par une bouillotte bien chaude et un peu de repos. Chez certaines femmes, l’arrivée des règles est synonyme de mal-être et de douleurs intenses. Dans ces cas-là, il s’agit du syndrome prémenstruel (SPM) qui survient deux à cinq jours avant le début des règles. Si vous soupçonnez un SPM, consultez votre médecin traitant, un gynécologue ou une sage femme.
Les symptômes du SPM
Le syndrome prémenstruel peut se caractériser par des symptômes physiques comme :
- Maux de tête
- Douleurs musculaires
- Douleurs articulaires
- Seins sensibles
- Rétention d’eau
- Poussée d’acné
- Forte fatigue
- Crampes abdominales
- Fringales (salées comme sucrées)
- Baisse du désir sexuel
Ils peuvent également être psychologiques :
- Anxiété
- Tristesse
- Colère
- Irritabilité
- Changements d’humeur
- Isolement
- Excès de pleurs
- Difficulté à se concentrer
Quelles sont les causes du syndrome prémenstruel ?
Lors du cycle menstruel, les taux d’oestrogènes et de progestérone varient, ce qui explique que certaines femmes soient plus sensibles au syndrome prémenstruel.
» Les fluctuations hormonales survenant au cours du cycle menstruel et notamment la chute de la progestérone et des œstrogènes qui précède la survenue des règles, peuvent expliquer les symptômes survenant juste avant les règles « , explique La Revue Médicale Suisse. Pour le moment, toutes les causes du syndrome prémenstruel ne sont pas connues.
SPM : Comment soulager les symptômes ?
Améliorer son hygiène de vie est une des clés pour soulager les douleurs du dos, les fringales et la baisse de libido, engendrés par le syndrome prémenstruel. Par exemple, les femmes atteintes de SPM peuvent équilibrer leur régime alimentaire en consommant plus de fruits, de légumes, d’aliments riches en fibre, en calcium ou en vitamine D. Dormir au moins 7 heures par nuit réduit la sensation de fatigue provoquée par l’arrivée imminente des règles. Dernier conseil : restreindre les activités stressantes. Que ce soit au travail ou à la maison, avant le début des menstruations, il faut essayer de ralentir le rythme.
Qu’est ce que c’est que le Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM) ?
3 à 8% des femmes en âge de procréer seraient touchées par le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM), une forme plus sévère du SPM. Les symptômes du TDPM se caractérisent par : une humeur dépressive, une anxiété, un désintérêt pour les activités de la vie quotidienne et une instabilité émotionnelle. Des affections qui atteignent la personne sur le plan psychologique, mais aussi physique avec des douleurs aux seins, des troubles du sommeil et de l’acné. Des symptômes similaires à ceux du syndrome prémenstruel, sauf qu’ils sont beaucoup plus sévères.
Le trouble dysphorique prémenstruel se déclenche juste avant l’ovulation (phase lutéale) et se termine à l’arrivée des règles (phase folliculaire). Afin de soulager les symptômes du TDPM une approche psychothérapeutique est conseillée. Autre recommandation : améliorer son régime alimentaire en limitant l’alcool, le sucre, le sel et la caféine. Reprendre une activité sportive permet aussi de diminuer les douleurs psychologiques et physiques provoquées par le trouble dysphorique prémenstruel.
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