Reconnue comme étant l’une des méchantes les plus iconiques de la saga James Bond, Elektra King fait tomber James Bond dans son piège avec l’aide d’une tenue devenue légendaire. Retour sur la fatale robe rouge portée par Sophie Marceau dans “Le Monde ne suffit pas” de Michael Apted.
Elektra King n’est pas une James Bond girl comme les autres. À l’instar du Dr. Christmas Jones, interprétée par Denise Richards, Sophie Marceau endosse le rôle d’une mante religieuse qui utilise son charme pour obtenir ce qu’elle veut. Kidnappée par Renard, elle est parvenue à se libérer de son ravisseur en le séduisant. Dans les bras de James Bond, son jeu d’actrice lui permet de faire croire à l’agent 007 qu’elle est la véritable victime de l’histoire. Ce n’est qu’en lui dévoilant son plan alors qu’elle le torture que l’espion se rend compte de son erreur. Mais il faut dire que démasquer Elektra King n’aurait pas été une tâche facile. Présentée comme la classique James Bond girl, Sophie Marceau est irrésistible apparition après apparition, en particulier dans sa fameuse robe rouge à paillettes.
Le Monde ne suffit pas
© Keith Hamshere/Sygma via Getty Images
La femme fatale
Souvent vêtue de robes transparentes, décolletées, sensuelles – ou les trois à la fois -, Elektra King est l’incarnation parfaite de la femme fatale. Dans Le Monde ne suffit pas, son personnage est introduit comme une demoiselle en détresse que James Bond s’empresse d’aller secourir. Mais en y regardant de plus près, quelques indices mettent la puce à l’oreille concernant sa véritable identité et le dénouement qui l’attend. À commencer par ses tenues. Lorsqu’elle rejoint l’espion au casino de Zhukovsky, Elektra King arbore un look qui ne passe clairement pas inaperçu. Cette pièce fourreau similaire à une nuisette de luxe avec ses bretelles spaghetti, sa dentelle et son décolleté en coeur, détourne l’attention d’un Pierce Brosnan envoûté. Imaginée par la costumière oscarisée Lindy Hemming, la robe rouge de Sophie Marceau dévoile plus qu’elle ne couvre et est agrémentée d’une étole en soie, symbole de la richesse de cette héritière du pétrole. Et comme un clin d’oeil aux signes distinctifs des méchants de la saga, ses boucles d’oreilles imposantes cachent une blessure auto-infligée au lobe, mettant le spectateur sur la piste. Contrairement à la personnalité douce et maîtrisée de Christmas Jones, Elektra King est un électron libre, plus sulfureuse et déroutante. C’est d’ailleurs ce qui attire Bond dans ses bras et brouille les pistes quant à ses véritables intentions. Après une courte partie de cartes où elle cède un million de dollars, l’espion la ramène dans sa chambre où ils passent la nuit ensemble. Traumatisée par l’abandon de son père lors de son kidnapping, elle développe son hyper-sexualité comme une arme contre les hommes qu’elle mène à la baguette. Dans le cinéma, la femme en rouge est toujours celle que l’on remarque. Après avoir réveillé la nature maternelle de M en l’appelant à l’aide, Elektra King se sert donc de l’instinct basique de la gente masculine pour emprisonner Bond entre ses griffes. Ce subterfuge fait d’elle un personnage complexe et tout en nuances, entre la femme-enfant capricieuse et la manipulatrice qui arrive toujours à ses fins.
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