Annie Ernaux est sortie de son silence dans une lettre adressée à
Emmanuel Macron ce lundi. Confiée à Augustin Trapenard sur
France Inter, la missive de la célèbre autrice de La Place fait l’effet d’une claque.

Sorte de remake contemporain de la chanson Le déserteur, de Boris Vian, écrite en 1954, le ton de cette habitante de Cergy, dans le Val-d’Oise, tranche assez radicalement avec les journaux de confinement signés Leïla Slimani et
Marie Darrieussecq, publiés respectivement dans Le Monde et
Le Point dès les premières annonces de mesures de restriction mises en place par le gouvernement.

De l’autofiction au cri de révolte

De l’autofiction contemplative -et un peu bourgeois- au cri de révolte, des grands espaces verts à l’Ile-de-France bétonnée, les trois autrices se distinguent tant sur le ton que sur le fond. A l’heure d’une crise inédite qui ramène les Français à leur réalité sociale, êtes-vous plutôt team Leïla Slimani, Marie Darrieussecq ou Annie Ernaux. Testez-vous.

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