Il fait froid, les fêtes sont passées, l’été est encore loin et la pandémie bat son plein. Ce lundi, c’est le « Blue Monday », le jour le plus déprimant de l’année. Une invention du psychologue britannique Cliff Arnal pour les besoins d’une campagne publicitaire de l’agence de voyages Sky Travel à l’aide d’une formule mathématique discutable combinant la météo, l’état des finances et la motivation. Puisque la perfide Albion a inventé le concept de cette journée de blues absolu, à elle de nous remonter le moral ! Notre sélection de sept séries british absolutely funny pour surmonter le « Blue Monday » !

« Starstruck », une comédie romantique rafraîchissante

Une sorte de douceur à la Notting Hill où les rôles sont inversés ! Starstruck, disponible sur
MyCanal, met en scène la Néo-zélandaise Rose Matafeo, révélation venue du stand-up, dans la peau de la pétulante Jessie, jeune expatriée néo-zélandaise à Londres, qui jongle entre deux jobs, celui de babysitter et celui de guichetière à la billetterie d’un cinéma de quartier. Sa vie se complique un peu plus lorsqu’elle découvre que Tom (Nikesh Patel), le mec avec qui elle a passé la nuit du Nouvel An, est une immense star de cinéma… Une comédie romantique drôle et rafraîchissante, d’ores et déjà renouvelée pour une deuxième saison, qui vous redonnera foi en l’amour et l’humanité !

« The IT Crowd », sitcom hilarante sur les nerds

Vous aimez The Office ? Vous allez adorer The IT Crowd. Assez méconnue du grand public, l’intégrale de cette série britannique, créée par Graham Linehan et diffusée de 2006 à 2013 sur Channel 4, est disponible sur
Netflix. Cette sitcom suit les péripéties de Moss et Roy Trenneman, les deux nerds employés au service informatique d’une grande firme londonienne, et de leur manager, parachutée à la tête du département alors qu’elle n’a aucune compétence en nouvelles technologies. Chez Reynholm Industries, tout le monde a besoin d’eux, mais personne ne comprend exactement ce qu’ils font… Un bijou d’humour à l’anglaise et le portrait aussi attachant qu’hilarant d’une bande de loosers magnifiques !

« This Way Up », une comédie anxiolytique jubilatoire

On sait depuis Fleabag que les Britanniques ont l’art de savoir ancrer le rire dans la douleur. Créée et incarnée par l’Irlandaise Aisling Bea, This Way Up, disponible sur MyCanal, suit Aine, une prof de langue à Londres d’origine irlandaise qui sort d’un établissement psychiatrique à la suite d’une tentative de suicide. Soutenue par sa sœur Shona (Sharon Horgan, co-créatrice de l’excellente Catastrophe), elle va remettre sa vie sur les rails avec beaucoup de fantaisie et un humour vraiment décapant. Bref, une comédie anxiolytique jubilatoire !

« Derry Girls », un teen-show à pleurer de rire

La créatrice de la série, Lisa McGee, s’est inspirée par sa propre jeunesse en Irlande du Nord pour Derry Girls, disponible sur Netflix. Cette comédie suit les tribulations d’une bande de cinq ados en en pleins troubles nord-irlandais à la fin des années 1990. Nos quatre héroïnes catholiques (Erin, Orla, Clare et Michelle) et l’unique garçon de la bande (James, le cousin anglais de Michelle, la risée du quatuor pour son côté trop « angliche ») se préoccupent plus de faire des conneries en écoutant les Cranberries que des attentats en cours. C’est déjanté et à pleurer de rire.

« Inside N°9 », un concentré d’humour noir à l’anglaise

Culte outre-manche, la série d’anthologie Inside N°9, dont les saisons 5 et 6 sont disponibles sur
Arte.tv, est un petit chef-d’œuvre d’humour noir à l’anglaise. Chaque épisode a deux dénominateurs communs, cet étrange chiffre 9 et Reece Shearsmith et Steve Pemberton, les co-créateurs de la série, également présents au casting de la quasi-totalité des épisodes. Un épisode muet, de l’horreur gothique, des dialogues en vers, le duo ose tout et brise tous les tabous… Autant de fables aussi courtes que féroces !

« Breeders », comédie mordante sur la parentalité

Une comédie mordante sur les affres de la parentalité ! Breeders, disponible sur My Canal, raconte le quotidien de Paul (Martin Freeman, vu dans Fargo et Sherlock) et de son épouse (Daisy Haggard aperçue dans Harry Potter et Episodes), un couple épuisé et dépassé par leur progéniture. « Je mourrais pour ces enfants, mais souvent, je veux aussi les tuer », lance Paul à son épouse. Terreurs nocturnes, choix des écoles, nuits aux urgences suite à des accidents domestiques… Conçue lors de déjeuners thérapeutiques entre Martin Freeman et les scénaristes Simon Blackwell et Chris Addison au cours desquels ils ont ruminé le côté le plus sombre de la parentalité avec un humour aussi dévastateur que cathartique.

« Lovesick », tranches de vie badines

A sa sortie sur Channel 4 en 2014, la minisérie britannique Lovesick, disponible sur Netflix, s’appelait « Scrotal Recall », jeu de mots scabreux en référence au film de Paul Verhoeven Total Recall. Un titre qui avait du sens puisque Lovesick suit Dylan, adolescent attardé, qui doit recontacter toutes ses ex auxquelles il aurait pu transmettre la MST qu’on vient de lui diagnostiquer. Un prétexte pour explorer le passé amoureux du jeune homme, toujours flanqué de ses amis, Luke, dragueur invétéré et décérébré et Evie, la jolie métisse pour laquelle notre héros en pince secrètement. Autant de tranches de vie légères, badines et irrévérencieuses.

 

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