L’ex-nageur, vainqueur de Danse avec les stars, est aujourd’hui responsable du pôle performance de la Fédération française handisport. Et fait partie de l’équipe France Télévisions aux Jeux paralympiques de Pékin, du 4 au 13 mars à l’antenne.
Quelle est votre place dans le dispositif de France Télévisions pour ces Jeux paralympiques ?
Sami El Gueddari : Je vais être comme à mon habitude aux côtés de Laurent Luyat pour évoquer le handicap dans ce qu’il a de transversal, donner l’envie de pratiquer ces disciplines, de s’engager aussi comme bénévole ou comme accompagnateur auprès des personnes en situation de handicap.
Comment se prépare-t-on à commenter ces épreuves quand ce n’est pas sa spécialité ?
J’ai la chance d’évoluer dans une fédération multisports où hiver et été interagissent. Je ne suis pas du tout skieur et n’interviens pas sur l’aspect technique des choses. Mon rôle, c’est de chercher à comprendre quels sont les ressorts des compétiteurs et de décrypter pour le public les catégories de handicaps qui peuvent paraître compliquées.
Quelles sont les chances de médailles tricolores ?
Elles sont nombreuses, notamment avec Arthur Bauchet, Marie Bochet et Hyacinthe Deleplace en ski alpin, Maxime Montaggioni en snowboard, notre porte-drapeau Benjamin Daviet et Anthony Chalençon en ski de fond, plus les petits nouveaux qui vont avoir comme mission de confirmer ce qu’ils ont montré aux Championnats du monde de Lillehammer.
En matière de visibilité du handisport, les Jeux paralympiques ne sont-ils pas l’arbre qui cache la forêt ?
J’ai envie de vous dire qu’il y a huit ans, on n’avait même pas l’arbre. Depuis, on dispose au moins de cet éclairage. On souhaiterait évidemment que d’autres grands rendez-vous soient diffusés, comme ils le sont dans certains pays comme l’Italie. C’est un enjeu très important parce que ça normalise le handicap. Beaucoup des athlètes français présents à Pékin nous ont d’ailleurs dit qu’ils ont été très inspirés par ce qui s’est passé aux Jeux paralympiques de Sotchi et de PyeongChang.
En 2019, vous remportiez Danse avec les stars. Outre la victoire, qu’avez-vous gagné dans cette aventure ?
Ça n’a objectivement rien changé car je ne le faisais pas dans cette intention. C’était simplement pour moi l’occasion de contribuer à la médiatisation du handicap. Et au-delà de ça, j’y ai rencontré Fauve Hautot avec qui je suis toujours ami aujourd’hui.
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