- La vie quotidienne dans une salle de cinéma du début des années 1980 permet à Sam Mendes de brosser un tableau magnifique de cette époque.
- « Empire Of Light » raconte aussi une belle histoire d’amour.
- Olivia Colman, Micheal Ward, Colin Firh et Tony Jones rendent ce cinéma très vivant.
Les hommages au 7e Art se bousculent sur grand écran. Après Steven Spielberg pour The Fabelmans et Damien Chazelle pour Babylon, c’est au tour de Sam Mendes, réalisateur de Skyfall et 1917, de rendre hommage aux salles de cinéma avec Empire Of Light. Et plus particulièrement à une salle anglaise, dans une station balnéaire anglaise au début des années 1980.
« La salle de cinéma n’est pas qu’un endroit où on vibre devant des films, raconte Sam Mendes à 20 Minutes. On y vit aussi des émotions provoquées par des rencontres en dehors des projections. » Dans ce décor somptueux, une caissière instable (jouée par Olivia Colman) fait la connaissance d’un jeune employé (Micheal Ward, une découverte). Elle doit se soumettre au harcèlement de son patron incarné par Colin Firth en étant soutenue par un projectionniste incarné par le génial Toby Jones.
Entre rêve et retour à la réalité
« Je montre à la fois les coulisses de l’exploitation d’un cinéma et l’Angleterre de cette époque », précise Sam Mendes. Son film se métamorphose en histoire d’amour et en tableau d’un pays accablé par le chômage et de terribles débordements racistes. « Le cinéma ne permet d’échapper à la réalité que jusqu’à un certain point », insiste le réalisateur. La réalité a tôt-fait de rattraper les héros de cette fresque qui fait passer du rêve au cauchemar.
La mise en scène et les images somptueuses ne poussent pas à la nostalgie mais invitent le spectateur comme ses personnages à jouir du moment présent et à accepter l’avenir. Ces héros donnent envie de prendre un ticket pour leur salle, lieu de vie et de passions qu’on prend un immense plaisir à découvrir
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