Entre les néo bustiers de Claude Lalanne réédités par Saint Laurent et les bijoux de doigts de la maison Schiaparelli, c’est un petit précis d’anatomie magnétique qui nous attend pour le printemps-été 2021.

Si Schiaparelli nous avait habitués depuis quelques saisons à son florilège de body ornaments flirtant avec le surréalisme (bijoux de doigts, de visage ou de main), l’exercice était plus surprenant du côté de la maison Saint Laurent. Sous les feux de ce défilé printemps-été 2021 atypique – organisé non seulement en dehors du calendrier traditionnel mais en plein milieu d’un désert fantasmé – une série de bijoux solaires et architecturés bien connus des passionnés de mode. Des rééditions des classiques intemporels, taillés à l’époque par Claude Lalanne pour Yves Saint Laurent, qui remettent au goût du jour ce bustier en métal iconique. Moulé sur le corps sculptural de Veruschka, ce dernier viendra ensuite parer deux robes de mousselines bleue et noire pour l’automne-hiver 1969.

Anatomique

Schiaparelli printemps-été 2021.

De véritables éclats d’histoire, qui convoquent aussi bien des souvenirs de l’âge d’or des seventies mode que des témoignages d’une époque révolue, à l’image de ces bijoux de doigts de l’Égypte antique, aujourd’hui conservés au MET à New York. Un passé retrouvé à porter avec allure, mêlé au trait d’épure d’une veste de costume au noir essentiel, ou à un trench du quotidien.

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