Alors qu’il s’apprête à sortir son nouveau film événement au cinéma, « J’accuse », Roman Polanski se retrouve à nouveau accusé de viol. Une ex-mannequin française affirme avoir été agressée par le cinéaste en 1975, lors de vacances d’hiver en Suisse. Le mari d’Emmanuelle Seigner conteste toute accusation.

Alors que son nouveau film événement s’apprête à sortir au cinéma, J’accuse (le 13 novembre prochain), Roman Polanski se retrouve de nouveau au coeur d’une mauvaise affaire. Selon les informations du Parisien publiées le 8 novembre 2019, une nouvelle femme accuse le cinéaste de viol. Il s’agit d’une certaine Valentine Monnier, ex-mannequin et photographe française, qui aurait été agressée il y a de ça quarante-cinq ans lors de vacances au ski. Joint par nos confrères, l’avocat du cinéaste Hervé Témime affirme que « Roman Polanski conteste fermement toute accusation de viol« .

L’agression serait survenue un soir de 1975, après une descente aux flambeaux, alors qu’elle se changeait dans le chalet du cinéaste pour se rendre à un dîner entre amis. « J’étais totalement sous le choc, explique celle qui avait alors 18 ans. Je pesais 50 kg, Polanski était petit, mais musclé et, à 42 ans, dans la force de l’âge : il a pris le dessus en deux minutes. » Roman Polanski se serait finalement excusé et Valentine Monnier aurait promis de ne rien dire, par peur des représailles. Un récit qu’elle n’avait jusqu’alors confié qu’à quelques proches.

Des faits prescrits

Celle qui est apparue dans quelques longs-métrages, tels que Le Bar du téléphone et Trois hommes et un couffin, n’a jamais déposé plainte. Les faits sont aujourd’hui prescrits : « Le délai de réaction ne vaut pas oubli, le viol est une bombe à retardement« , a-t-elle ajouté. Valentine Monnier explique sa prise de parole par la sortie du film J’accuse, qui retrace l’affaire Dreyfus : « Est-ce tenable, sous prétexte d’un film, sous couvert de l’Histoire, d’entendre dire J’accuse par celui qui vous a marquée au fer, alors qu’il vous est interdit, à vous, victime, de l’accuser ? » Pour rappel, Roman Polanski reste poursuivi aux Etats-Unis depuis 1977 pour le viol présumé d’une mineure de 13 ans.

Valentine Monnier a raconté son histoire dans des lettres adressées à Brigitte Macron, Franck Riester, la police de Los Angeles ou encore Marlène Schiappa : « Il m’est impossible d’intervenir dans des procédures judiciaires engagées dans un autre pays. Je souhaite néanmoins témoigner de mon soutien entier à l’égard de votre démarche courageuse« , a témoigné la Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes.

Roman Polanski reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’à une éventuelle condamnation.

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