Les supermarchés, les magasins de bricolage et les jardineries sont autorisés à rester ouverts en période de confinement. Pour permettre aux citoyens de sortir faire des courses, le gouvernement impose que les achats soient réservés à des produits de « première nécessité ». Qu’a-t-on alors le droit d’acheter, ou pas, dans ces enseignes ?
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Après le premier confinement du 17 mars 2020 où les déplacements pour faire les courses n’étaient autorisés que pour effectuer « des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle et des achats de première nécessité dans des établissements dont les activités demeurent autorisées », en,est-il de même avec ce second confinement ? S’il faut toujours être muni d’une attestation correctement remplie qui diffèrent selon les motifs de sortie, la réponse semble être identique à la premère vague. Cependant, il est difficile de jauger la nécessité des produits achetés, d’autant plus qu’il n’existe aucune liste officielle des produits dits « de première nécessité », mais seulement celle des magasins autorisés à ouvrir.
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Les commerces ouverts en période de confinement ne vendent bien évidemment pas que du lait, de la farine et des œufs… Ce qui peut laisser penser aux consommateurs qu’ils peuvent tout acheter, alors que ce n’est pas le cas. En effet, si les forces de l’ordres n’ont pas reçu la consigne de vérifier les sacs de courses, elles sont cependant appelées à faire preuve de discernement et analyser chaque situation, cas par cas. Acheter de la pâte à tartiner ou des bonbons par exemple, n’est pas interdit, si ces achats sont fait en même temps que les courses alimentaires nécessaires et de manière raisonnable. (Vous l’aurez compris, acheter un paquet de pâtes et 15 paquets de sucreries, n’est pas raisonnable !). Par ailleurs, sortir à plusieurs reprises dans la même journée pour acheter du soda, est considéré comme un non-respect des règles de confinement, et peut faire l’objet d’une verbalisation. Il est alors important de faire preuve de bon sens et de bonne foi, parce que 135€ la bouteille de soda, ça fait cher !
Les magasins de bricolage et les jardineries autorisés à rester ouverts
Définis par le gouvernement, comme des commerces « non-essentiels » au début du de la crise, les magasins de bricolage et les jardineries étaient de nouveaux autorisés à ouvrir, à partir du 18 avril. C’est encore le cas aujourd’hui, mais les achats effectués dans ces enseignes doivent aussi être de première nécessité. Cette mesure concerne ceux qui se nourrissent des fruits et légumes de leur potager et leur permet de pouvoir acheter des semences alimentaires par exemple. Si vous vous rendez dans une jardinerie, vous pourrez alors acheter des plants à visée alimentaire sans problème. Par contre, si vous ressortez avec des plantes ornementales… ça risque de vous coûter cher en cas de contrôle des forces de l’ordre.
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De même pour le matériel de bricolage, qui n’est d’ailleurs disponible qu’au drive des magasins. L’achat d’un pot de peinture pour rénover la chambre d’ami n’est pas autorisé, il faudra trouver d’autres moyens de s’occuper à la maison. Cependant, un boulon par exemple, qui n’est de prime abord pas un produit de première nécessité, devient un achat autorisé s’il doit remplacer celui cassé sur la conduite de gaz. Un conseil, tout de même, pour éviter tout désagrément, prenez une photo des dégâts à réparer, preuve de votre bonne foi, afin de justifier vos achats, sans oublier votre attestation de déplacement. Gendarmes et policiers en appellent au civisme et à la responsabilité des citoyens et consommateurs, en sortant un minimum, même pour acheter des denrées alimentaires.
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