Ce vendredi 4 novembre, l’ingénieur et businessman milliardaire affirme vouloir licencier 50% de ses salariés, par courriel. Voici ce que l’on sait de cette vague massive de licenciements.

Après la dissolution du conseil d’administration et le licenciement du directeur général et d’autres hauts responsables, Elon Musk compte encore faire parler de lui.

Vague de licenciements massifs

Ce vendredi 4 novembre, le patron de Tesla et de SpaceX donne le coup d’envoi d’une campagne de licenciements massifs. À l’ouverture des bureaux, les salariés recevront un courriel dans lequel sera stipulé leur futur dans l’entreprise.

L’AFP a pu prendre connaissance du courriel envoyé aux salariés confirmant les rumeurs de licenciements massifs. Dans cet e-mail, nous pouvons les mots de la direction : « A 9 heures (heure du Pacifique), le vendredi 4 novembre, tout le monde recevra un e-mail avec comme sujet : votre rôle à Twitter. […] Si votre emploi n’est pas impacté, vous recevrez une notification sur votre adresse chez Twitter. Sinon sur votre adresse personnelle. » Avant de continuer par les mots suivants : « Nous reconnaissons qu’un certain nombre d’individus qui ont réalisé des contributions notables à Twitter vont être affectés, mais cette action est malheureusement nécessaire pour assurer le succès de l’entreprise à l’avenir »

Car pour assurer le succès de l’entreprise, il va falloir faire des économies. Après le rachat de Twitter pour 44 milliards de dollars, Elon Musk a effectivement annoncé vouloir réduire drastiquement les dépenses et améliorer la rentabilité de l’entreprise.

Au total, entre 3 000 et 4 000 salariés pourraient être renvoyés selon le Washington Post, ce qui correspond à 50 % des effectifs actuels.

Les salariés, choqués

« Le processus de licenciement en cours est une farce et une honte. Des sbires de Tesla prennent des décisions sur des gens dont ils ne savent rien à part le nombre de lignes de codes produites » a tweeté Taylor Leese, directeur d’une équipe d’ingénieurs ayant été mis à la porte.

Si les premiers licenciements ont été annoncés ce vendredi matin, un recours collectif a déjà été déposé devant un tribunal fédéral de San Francisco annonce Bloomberg. La loi interdit effectivement aux grandes entreprises de procéder à des vagues de licenciements sans préavis d’au moins 60 jours, au risque de s’exposer à une amende-jour de 500 dollars par salarié ainsi que l’obligation de verses des arriérés de salaires.

D’autant que ce n’est pas la première fois qu’Elon Musk enfreint cette loi. Tesla a été également poursuivie après le licenciement de 500 salariés en juin.

Que va devenir le réseau social à l’oiseau bleu ? Réponses dans les prochaines semaines !

LR

Source: Lire L’Article Complet