• Avec David Guetta et DJ Snake, Naeleck est le seul français à figurer dans la prestigieuse liste des 100 meilleurs DJs de la planète.
  • Inconnu dans l’Hexagone, l’artiste originaire de Rennes a bâti son succès au Japon où il a démarré sa carrière.
  • DJ, Naeleck est aussi à la tête du label Dancing Dead qui gère plus d’une centaine d’artistes internationaux dans son catalogue.

Il côtoie dans la liste des stars mondiales de l’électro comme Martin Garrix, David Guetta, Calvin Harris, Carl Cox ou bien encore DJ Snake. Classé deux années de suite parmi les 100 meilleurs DJs de la planète par le très sérieux magazine anglais DJ Mag (72e en 2021 et 74e l’an dernier), Naeleck fait pourtant figure d’inconnu en France. Beaucoup moins en Asie où l’artiste, originaire de Mordelles près de Rennes, cartonne. « Je viens d’enchaîner des dates à Taïwan, à Tokyo et à Macao », raconte le DJ, interrogé par 20 Minutes quelques heures avant son retour en France.

En Asie, Naeleck remplit les clubs partout où il passe.

Son parcours est d’ailleurs intimement lié au Japon où il a vécu plusieurs années. Étudiant la finance à Bordeaux, il y débarque pour la première fois en 2010 dans le cadre d’un programme d’échange international. « J’avais déjà commencé à bidouiller un peu quand j’étais adolescent mais c’est vraiment là-bas que j’ai commencé la musique », indique Naeleck. Au pays du soleil levant, le DJ se fait rapidement remarquer grâce à ses remix publiés sur MySpace. « J’ai eu la chance de faire des bonnes rencontres avec des artistes japonais et j’ai commencé à me produire en club », souligne-t-il.

Une centaine d’artistes au catalogue de son label

Derrière les platines, le Rennais enchaîne les styles avec un répertoire varié allant de l’électro-house au hardstyle en passant par la synthwave. « Mais je joue avant tout des choses dansantes pour les gens qui veulent faire la fête », reconnaît le trentenaire, qui porte toujours sur scène une casquette et un masque à l’effigie de l’avatar qu’il s’est créé. « C’est un personnage mort-vivant, un DJ sans succès qui meurt d’une overdose et qui pactise avec le diable », confie l’artiste, dont l’univers visuel cartonne sur les réseaux sociaux.

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Régulièrement en tournée aux quatre coins de la planète, Naeleck trouve aussi le temps de produire des artistes via son label Dancing Dead lancé en 2012. « J’ai d’abord sorti mes premiers sons sur des labels japonais mais ils ne s’intéressent souvent qu’au marché national, explique le DJ. J’ai donc monté ma propre structure pour aider des artistes japonais à percer hors de leur pays. » En une dizaine d’années, le label a bien grossi puisqu’il compte désormais une centaine d’artistes internationaux à son catalogue et vient de dépasser les deux milliards de streams cumulés sur les différentes plateformes.

« J’aimerais bien commencer à jouer en France »

L’an dernier, Naeleck a ainsi collaboré avec The Toxic Avenger, DJ français bien connu des amateurs d’électro synthétique et organique. L’occasion pour Naeleck, revenu habiter à Rennes lors de la crise du Covid, de commencer à poser un peu ses pions dans son pays natal. « J’adore voyager et mixer à l’autre bout de la planète mais c’est vrai que j’aimerais bien commencer à jouer en France », assure-t-il. Le message est lancé.

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