Augmentation du congé parental, des places en crèche, aides financières et déductions fiscales pour les familles… On fait le point sur les propositions des 12 candidats à l’élection présidentielle concernant les familles.

  • Congé parental
  • Places en crèche
  • Aides financières

Allongement du congé parental : quelle durée ?

  • Pour Yannick Jadot, candidat d'Europe Ecologie les Verts (EELV), en cas d'élection, l'actuel congé maternité se verrait complété d'un congé d'accueil de l'enfant, à répartir entre les parents. Le candidat d'EELV propose également que le congé parental soit indemnisé à 80 % du SMIC les trois premières années et offre la possibilité aux familles de prolonger la prise de leur congé parental, si elles le désirent, jusqu'à la majorité de l'enfant.
  • A gauche, la France Insoumise (LFI) menée par Jean-Luc Mélenchon promet un allongement de la durée des congés parentaux et l'instauration d'un congé à durée égale pour les deux parents.
  • L'actuelle Maire de Paris et candidate du PS, Anne Hidalgo souhaite que le congé paternité qui est actuellement de 28 jours soit prolongé à 16 semaines (dont 6 semaines obligatoires). 
  • Pour Fabien Roussel, représentant du Parti Communiste (PC), le congé paternité passerait également à 16 semaines.

Combien de places en crèche supplémentaires ?

Les modes d'accueil des tout-petits sont aussi au coeur des propositions des candidats concernant la thématique de la petite-enfance. Ainsi, la candidate du PS Anne Hidalgo aspire à créer quelques 130 000 places en crèche supplémentaires au cours des dix prochaines années. L'actuel président de la République, Emmanuel Macron, également candidat à sa réélection (LREM) envisage l'ouverture de 200 000 places en plus. A côté, les 60 000 places que s'engage à créer Eric Zemmour s'il est élu avec son parti Reconquête ! paraissent peu. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il propose pas moins de 500 000 nouvelles places d'accueil en crèche en cas d'élection. 

  • Présidentielle 2022 : le programme "éducation" des candidats

    Le premier tour de l'élection présidentielle aura lieu ce 10 avril. Ce 17 mars, Emmanuel Macron a proposé une revalorisation du salaire des enseignants. Yannick Jadot, le candidat écologiste, se prononce quant à lui pour une réduction de la durée des vacances scolaires.

    Plus d'aides financières accordées aux familles ?

    • Les candidats Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon et Anne Hidalgo proposent qu'une famille n'ayant pas obtenu de mode de garde puisse obtenir une indemnisation.
    • A la place, Valérie Pécresse (LR) mise sur une hausse du plafond du crédit d'impôt pour les emplois à domicile de 6 000 à 10 000 euros par an et de 1 500 euros par enfant.
    • Concernant l'allocation de rentrée scolaire, Anne Hidalgo souhaite qu'elle soit "attribuée dès l'entrée en maternelle, et non plus à 6 ans", comme c'est le cas actuellement. 
    • Au sujet des allocations familiales, beaucoup de candidats souhaitent aussi des évolutions. Ainsi, Yannick Jadot entend les fixer à 70 euros par mois et par enfant. Et ce, dès le premier enfant, alors qu'aujourd'hui elles ne sont versées qu'à partir du deuxième enfant. Proposition validée par le candidat Jean Lassalle. Valérie Pécresse et Eric Zemmour estiment, eux, que toutes les familles devraient pouvoir toucher les mêmes allocations familiales, quel que soit leurs revenus. Marine Le Pen propose quant à elle que les allocations familiales soient réservées aux familles dont au moins un des deux parents est Français. Elle voudrait également instaurer une part fiscale pleine à la naissance du deuxième enfant (qui ne compte que comme une demie part aujourd'hui).   
    • Jean-Luc Mélenchon compte supprimer le quotient conjugal (jugé injuste car ne prenant pas en compte les écarts de revenus d'un couple) et le remplacer par un crédit d'impôt par enfant. Le candidat de LFI aspire également à augmenter l'allocation de soutien familial versée aux parents célibatairesEmmanuel Macron veut aussi la revaloriser de 50 %, son montant passerait ainsi de 116 à 174 euros. Enfin, Marine Le Pen la doublerait quasiment, mais seulement pour les parents français, proposant une allocation de soutien familial à 230 euros.  

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