EDIT : Après une diffusion sur OCS en France, c’est au tour de TF1 de diffuser, dès ce mardi soir, Big Little Lies. A cette occasion, nous vous invitons à relire cet article sur une série brillante.
C’est LA mini-série événement de ce début d’année et on comprend pourquoi. Rien qu’avec son casting, Big Little Lies envoie du lourd : Reese Witherspoon, Laura Dern, Nicole Kidman et Shailene Woodley dans les rôles principaux et Jean-Marc Vallée, le réalisateur de C.R.A.Z.Y et Dallas Buyers Club, aux manettes. Sans oublier le créateur
David E. Kelley connu pour la cultissime Ally McBeal. Avec tout ça, la série de HBO pouvait difficilement se planter, et elle fait mieux que ça. Alors que la saison 1 s’achève ce lundi soir
sur OCS, on vous dit pourquoi vous devez (absolument) allumer votre télé à 20 h 40 pétantes.
Pour la fabuleuse Nicole Kidman
On n’avait pas vu Nicole Kidman aussi incarnée depuis Rabbit Hole. Dans Big Little Lies, elle interprète Celeste Wright, une mère de famille diaphane qui a quitté sa carrière d’avocate pour s’occuper de ses jumeaux et de son mari, Perry (Alexander Skarsgard). Derrière le masque de la femme parfaite, belle et aimante, elle cache des ecchymoses de plus en plus sévères. De l’autre côté de la porte de sa sublime villa de Monterey (Californie), elle subit les accès de rage de son mari. Nicole Kidman offre un visage complexe de la victime, aspirée par la passion amoureuse et ses travers. Elle raconte d’ailleurs à Vogue comment son personnage a continué de l’habiter longtemps : « Je rentrais chez moi parfois, je prenais un Advil, parce que j’étais jetée violemment. J’avais des vrais bleus sur le corps. (…) J’ai adoré jouer ce personnage car il a été magnifiquement écrit. » Et de confier que Celeste est le rôle pour lequel elle est allée le plus loin. On la remercie.
Pour son hallucinante bande originale
Big Little Lies s’est fait remarquer pour sa BO. Entre le générique (Cold Little Heart de Michael Kiwanuka), le son des autoradios des magnifiques voitures et la playlist de Chloe, la fille de Madeline Martha Mackenzie (Reese Witherspoon), la musique a un rôle à part entière. Et, bonne nouvelle : la bande originale officielle est sortie avec 14 titres. De Don’t de Zoë Kravitz (fille de, et personnage de Bonnie dans la série) au sublime River de Leon Bridges, en passant par This Feeling d’Alabama Shakes, c’est un peu comme si vous preniez l’un des écouteurs de la petite Chloe. On vous met le générique pour le plaisir.
Pour sa description au vitriol de la bourgeoisie
Desperate Housewives avait ouvert la brèche : l’étude quasi sociologique du comportement des Wasp dans une banlieue huppée des Etats-Unis. Big Little Lies, souvent comparée à son aînée d’ABC, lui emboîte le pas. Ici, il est encore question de femmes au foyer bitchy dont la vie est rythmée par l’école de leurs enfants et les mensonges (comme son titre l’indique). Faire bonne figure, dissimuler ses faiblesses, la série offre un regard sévère de cette société gangrenée par les médisances et les coups par-derrière. Adultère, violences conjugales, viol, les nantis ne sont pas épargnés par la vie. Madeline, Celeste, Jane et Renata laissent deviner leurs petites monstruosités derrière leur sourire carnassier. Et on s’en donne à cœur joie.
Pour savoir la fin
Qui a été tué et, surtout, par qui ? On regarde jusqu’au bout pour connaître le dénouement, pardi. La série est construite autour d’un mystère : un meurtre a été commis pendant la fête de l’école. Et si on est tenu par d’autres sous-intrigues – qui joue les « bullies » avec Amabella, la fille de Renata ? Jane va-t-elle dévoiler l’identité du père de Ziggy ? Que cache Madeline ? –, chaque épisode tente de comprendre les événements qui ont mené au crime, mêlant formidablement extraits des interrogatoires des personnages satellites et flash-back des héroïnes. La réponse ce soir.
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