La vie reprend son cours, avec son lot de bruits et de désagréments qu’on aurait presque oublié… Les bons réflexes pour ré-apprendre à vivre avec.
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Pourquoi c’est si dur ?
Parce qu’on a perdu l’habitude ! « Le seul point positif des confinements, c’est le calme, reconnaît Aline, 55 ans, qui vit dans une rue parisienne assez bruyante. Je peux jardiner tranquillement sur mon balcon, laisser les fenêtres ouvertes dès qu’il fait beau… » Depuis que la circulation a repris un cours plus normal, le bruit nous est devenu plus désagréable. Cause de 10 000 décès prématurés en Europe chaque année, selon l’Agence européenne de l’Environnement, il aggrave notre stress et affaiblit notre système immunitaire.
L’étude qui va (peut-être) nous consoler
57 % des Français s’estiment aujourd’hui plus sensibles à la qualité de l’environnement sonore qu’avant la crise sanitaire. Les bruits vécus comme les plus gênants : le trafic routier (pour 49 % d’entre nous), les bruits de voisinage (36 %) et les chantiers (8 %), selon le Centre d’information sur le bruit.
La question à se poser pour relâcher la pression
Quelle nuisance me fait sortir de mes gonds ? Si les klaxons et les bruits de circulation vous sont devenus intolérables, cela signifie peut-être que vous n’avez pas envie de reprendre une vie à cent à l’heure.
Les bonnes parades
Offrez des « vacances » à votre cerveau ! Tendez l’oreille dans la rue pour mieux entendre le chant des oiseaux, testez la méditation ou la relaxation, réservez-vous une fois par jour quinze minutes de rêverie avec vous-même. À partir d’une musique douce, d’une image, d’un poème… laissez votre esprit dériver et, surtout, autorisez-vous à ne rien faire du tout.
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