Ben Stiller, Elliot Page, Meryl Streep, Jennifer Lawrence ou encore Rami Malek sont vent debout pour faire plier les studios hollywoodiens et obtenir de meilleures conditions de travail pour les acteurs comme pour les scénaristes.

Voilà tout juste deux mois que la WGA, le syndicat des auteurs, a commencé une grève qui paralyse de nombreuses productions. Mais il faut savoir que la SAG-AFTRA, le syndicat dont dépendent les acteurs, figurants et autres professionnels du secteur, a également enclenché des négociations avec l’AMPTP, l’organisation qui représente les intérêts des studios ainsi que des plateformes de streaming.

Cette semaine, plus de 400 acteurs et actrices ont signé une lettre ouverte engageant les leaders de la SAG-AFTRA à ne rien lâcher face aux studios tant qu’un accord « significatif » n’a pas été trouvé. Sinon quoi, ils rejoindront les auteurs sur le piquet de grève, ce qui risquera de créer une paralysie inédite de l’industrie.

Un mouvement inédit

« Ce n’est pas le moment de s’arrêter à la moitié du chemin, et ce n’est pas exagéré de dire que l’histoire nous regarde. Nous vous demandons de faire pression jusqu’à obtenir les changements dont nous avons besoin et les protections que nous méritons », peut-on lire dans cette lettre obtenue par Variety.

« Si vous n’êtes pas en mesure d’y parvenir, nous vous demandons d’utiliser le pouvoir que nous, les membres, vous avons conféré, et de rejoindre la WGA sur le piquet de grève. Pour notre syndicat et son futur, c’est le moment ou jamais. »

Si la SAG-AFTRA et la WGA décident de faire front commun, Hollywood ferait face à un mouvement social jamais vu depuis la grande grève des acteurs de 1960 qui, pour l’anecdote, avait été menée par Ronald Reagan qui était alors président de la SAG-AFTRA.

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