Inspiration, visibilité, démocratisation de l’art en Afrique… Trois artistes croisés en marge de la foire 1-54 de Marrakech (9 au 12 février 2023) ont évoqué, pour Brut, le marché de l’art sur leur continent.

« Que ce soit dans les foires, les musées, les collections, on sent que les artistes africains sont présents un peu partout », explique le malien Abdoulaye Konaté. « Après la Biennale de Lyon 2000, Partage d’exotismes, on a commencé à voir sortir des artistes africains ; puis Africa Remix, en 2005, au centre Georges Pompidou, a créé l’ouverture », confirme Barthélémy Toguo, artiste camerounais.

Les réseaux sociaux, un débouché pour l’art

« Petit à petit, depuis 1989, les artistes africains sont visibles, ils occupent une scène importante par rapport aux années 1960, 1970, 1980, où ce n’étaient que les artistes occidentaux qu’on voyait dans des galeries et dans des expositions d’art contemporain », ajoute Barthélémy Toguo.

Internet a contribué à l’essor de cet art africain, selon l’artiste marocaine Meriam Benkirane : « Il y a beaucoup de voies possibles, aujourd’hui. Ce n’est plus comme avant, où on ne faisait de ventes qu’à travers la galerie. Avec Instagram, Internet, l’art urbain, tout ce qui se développe, aujourd’hui, autour de l’art, il y a plusieurs débouchés qui sont possibles pour les artistes ».

Cet article est réalisé par Brut et hébergé par 20 Minutes.

Source: Lire L’Article Complet