Et de 14, le compte est bon. M6 diffusait ce lundi les sept derniers portraits d’agriculteurs pour lancer la saison 18 de L’amour est dans le pré. Ils et elles s’ajoutent aux sept personnalités présentées la semaine dernière et seront au cœur de l’ouverture des lettres puis des speed datings qui lanceront la saison à venir.
Cette nouvelle fournée de portraits a offert sa dose d’humour avec une séquence lunaire sur la reproduction des escargots. « C’est comme une petite bite ? », a questionné Karine Le Marchand avant d’être reprise par son interlocutrice. Ou encore les noms des chiens de Charles, pour le moins inspiré. Mais l’émotion était aussi au rendez-vous, notamment lorsque ce dernier a évoqué son enfance ou lorsque Fabrice, un éleveur normand, a évoqué son handicap.
Autant d’anecdotes qui promettent une saison riche en émotions. L’occasion pour 20 Minutes de revenir sur les profils qui pourraient offrir de bons moments télévisuels.
« J’ai envie de bouffer la vie à pleines dents »
Jeunes et moins jeunes en mal d’amour ont une fois de plus répondu à l’appel de M6 pour sa traditionnelle émission de dating. On a d’abord découvert Jean-Paul, 62 ans, cultivant des céréales en Île-de-France sur plus de 70 hectares. Très bavard, il a à plusieurs reprises provoqué l’hilarité de Karine Le Marchand. « J’ai beaucoup d’amour à donner et pour l’instant c’est la jachère ! » Après avoir attrapé des souris à main nue, été l’ami de son propre cochon et été élevé parmi les vaches, il veut désormais « bouffer la vie à pleines dents ».
Papa poule auprès de son fils qu’il a élevé seul, Jean-Paul est prêt à accueillir ses prétendantes dans la maison familiale qu’il occupe depuis le décès de sa mère. Comme il n’est jamais trop tôt, il a déjà préparé les chambres qu’elles investiront.
En région Auvergne-Rhône-Alpes, L’amour est dans le pré nous a fait rencontrer Clément, 26 ans. Cet éleveur laitier travaille avec son père, son oncle et son grand-père. « Je suis attaché à mon chez-moi, je ne me vois pas aller travailler ailleurs qu’ici », a-t-il insisté. Triathlète à ses heures perdues, il n’a jamais vraiment connu l’amour. « Ce n’est pas facile de me confier à quelqu’un, de charmer… Ce n’est pas mon truc. »
Dissiper la honte de la maladie de Crohn
À la tête d’une exploitation de 200.000 animaux, Perrine est hélicicultrice. Karine Le Marchand a bien eu de la peine à comprendre comment s’articule la sexualité des escargots au fil d’une séquence lunaire. On a appris que ces petits animaux rampants, hermaphrodites, s’accouplent entre mâles puis deviennent femelles et pondent chacun des œufs. « Ce que j’aime dans l’escargot c’est que quand on le regarde, on n’imagine pas tout ce qu’il y a à savoir dessus », s’est réjouie cette auto-entrepreneuse basée en Bourgogne Franche-Comt. Autant dire qu’on va en apprendre tout au long de la saison.
« Si mon futur conjoint n’aime pas les escargots, ce n’est pas du tout un problème parce qu’il aimera les miens. » Porteuse de la maladie de Crohn qui s’est déclenchée à ses 20 ans, Perrine a mis un terme à ses études d’ingénieure en chimie. « Le traitement a été long à trouver donc j’ai été trois ans très malade, ça a été très long, très dur » Elle n’a plus été en couple depuis sa maladie, principalement car elle a honte d’en parler. En participant à L’amour est dans le pré, elle espère parvenir à vivre avec cela, en l’évoquant directement dans son portrait.
Célibat post-reconversion
Les agriculteurs et agricultrices du programme sont souvent des amoureux des animaux. Avec 250 animaux domestiques de tous continents sauvés à l’instar du refuge, la ferme pédagogique de Stéphane en Provence-Alpes-Côte d’Azur en est la preuve. Ce grand gaillard de 49 ans a réalisé son rêve d’enfant en créant cet endroit après avoir été commercial pendant vingt-cinq ans. Devenu une « passion envahissante et dévorante », son métier lui a coûté sa précédente relation, dont sa fille de 10 ans le fruit.
Célibataire depuis trois ans, Stéphane espère trouver un remède à sa solitude. Pour cela, il a promis de ne pas regarder les photos de ses prétendantes lors de l’ouverture du courrier.
Avec 45 chèvres autour d’elle, l’exploitation d’Anaïs est plus modeste. Basée en Nouvelle-Aquitaine, cette bergère et fromagère de 35 ans a grandi et vécu en région parisienne avant de tout plaquer pour écumer les marchés avec sa production. Cette auto-entrepreneuse est « au top tout le temps », selon ses clients sur les marchés. Elle a néanmoins avoué être un peu seule parfois. « C’est assez pesant… »
« Tout comme tout le monde… Mais moins vite »
Cette 18e cuvée est aussi pourvue de plusieurs destins brisés par la vie, à l’instar de Patrice, 39 ans, et de Charles, 43 ans. Résidant en Normandie, le premier est hémiplégique et a une jambe légèrement plus courte que l’autre. « Je boite un peu quand je marche. » Il a aussi expliqué n’avoir pas de force dans la main droite. « Je marche, je fais du vélo, je fais tout comme tout le monde… Mais moins vite », a précisé l’éleveur laitier. Après une enfance « à l’écart » et une vie sentimentale inexistante, ce téléspectateur de L’amour est dans le pré depuis la première saison s’est laissé tenter par l’expérience.
La vie Charles a été marquée par le décès de sa mère alors qu’il avait 16 ans. Il a ensuite été forcé de quitter les bancs de l’école pour rejoindre son père à la ferme. « Je n’ai connu que ça jusqu’à 26 ans, je n’avais pas le droit de sortir. […] J’étais malheureux. » Il est désormais à la tête de l’exploitation où sont cultivées des céréales sur 90 hectares et où pâturent 120 vaches allaitantes.
Papa de deux enfants âgés de 8 et 4 ans, Charles est aussi rugbymen et chasseur. « Mon truc ce n’est pas d’aller tirer, c’est d’aller dans les bois avec mes chiens. » Il ne refuse jamais une partie de chasse avec Zézette, Bistouquette ou encore Quéquette, ses chiens. Il les a appelés ainsi pour faire rire ses camarades de chasse. S’il a perdu une dent à cause d’un coup de corne d’une de ses vaches, Charles promet déjà un passage chez le dentiste avant la prochaine étape de l’émission, un petit goût de la saison précédente où l’inoubliable Jean s’était offert un nouveau sourire avant les speed-datings.
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